Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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8798877 | Hand Surgery and Rehabilitation | 2018 | 4 Pages |
Abstract
Tout médecin peut être confronté, au cours de son exercice, à des patients présentant des symptômes qu'ils ont eux-mêmes créés. La main, facilement accessible, est un organe cible privilégié pour ces pathologies auto-induites. Le diagnostic de trouble factice de la main est très difficile à poser, il est rarement évoqué et largement sous-évalué. L'enjeu de cette pathologie est pourtant de la détecter précocement pour élaborer une tactique diagnostique et une thérapeutique cohérente. Les trois cas cliniques rapportés illustrent la difficulté de prise en charge de cette pathologie à toutes les étapes, du diagnostic au traitement. Ces pathologies sont à distinguer des simulations et la prise en charge doit être psychiatrique. Le pronostic des troubles factices est sombre et l'enjeu est de ne pas perdre de vue le patient une fois le diagnostic établi. En effet, le risque est que les malades consultent auprès d'autres professionnels, recommençant le cycle d'une nouvelle histoire. Les cas cliniques présentés ici rappellent aux chirurgiens que les troubles factices de la main sont une pathologie psychiatrique reconnue. Dans un contexte de lésion inhabituelle avec une anamnèse floue, il doit être évoqué. Tout doit alors être mis en Åuvre pour affirmer le diagnostic et la chirurgie doit être évitée.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
Authors
M. Bachy, A.-H. Moncany, C. Tournier, L. Lievain, F. Fitoussi, R. Vialle, I. Auquit-Auckbur,