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8809318 Archives de Pédiatrie 2017 4 Pages PDF
Abstract
Les infections urinaires représentent les plus fréquentes des infections bactériennes documentées en pédiatrie. Les choix thérapeutiques proposés dans ce guide sont issus des recommandations publiées par le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique et la Société de pathologie infectieuse de langue française. En dehors de situations particulières (nouveau-né, neutropénie, sepsis), une bandelette urinaire positive pour les leucocytes ou les nitrites doit précéder la réalisation d'un examen cytobactériologique des urines (ECBU) avant prescription de toute antibiothérapie. La proportion de souches d'Escherichia coli résistantes par production de ß-lactamase à spectre étendu a régulièrement augmenté ces dernières années et il est de moins en moins rare qu'aucun antibiotique administrable par voie orale ne soit pas actif. La résistance aux céphalosporines reste cependant largement inférieure à 10 % dans la majorité des régions en France, ne justifiant pas de bouleverser les recommandations de 2007. Cependant, il fait peu de doute que la proportion de souches résistantes augmentera dans les prochaines années, la seule inconnue étant la rapidité de ce phénomène. Dans l'objectif d'épargner les antibiotiques de la classe des pénèmes et de favoriser la prise en charge ambulatoire, ce guide privilégie un traitement initial des infections urinaires fébriles des nourrissons par l'amikacine. Celle-ci reste active sur la majorité des souches d'entérobactéries productrices de ß-lactamase à spectre étendu. Elle est donnée en monothérapie en une dose journalière pour les patients pris en charge aux urgences pédiatriques ou hospitalisés.
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Authors
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