Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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8809323 | Archives de Pédiatrie | 2017 | 4 Pages |
Abstract
L'implémentation des vaccins pneumococciques conjugués 7 puis 13 valent (Prevenar13®) en 2010-2011 a considérablement modifié le profil des méningites à pneumocoque. Depuis 3 ans, l'observatoire national des méningites bactériennes de l'enfant du Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP) ainsi que le Centre National de Référence des Pneumocoques n'ont pas répertorié de cas de méningite dû à des pneumocoques résistants aux céphalosporines de troisième génération (C3G). Ces nouvelles données doivent conduire à ne plus prescrire de vancomycine dans la phase initiale de traitement des méningites à pneumocoque (confirmées ou seulement suspectées) et ne rajouter cet antibiotique que dans les cas où la concentration minimale inhibitrice de la souche isolée vis-à -vis des C3G injectables serait >0.5 mg/l. Pour les méningites à méningocoque, près de 20 % des souches ont une sensibilité diminuée à la pénicilline et à l'amoxicilline alors qu'elles demeurent toutes sensibles aux C3G. L'observatoire national des méningites de l'enfant est un outil précieux en raison de sa bonne exhaustivité et de sa pérennité depuis 15 ans. Le maintien de cette surveillance épidémiologique permettra d'adapter si nécessaire, ces nouveaux schémas thérapeutiques aux changements ultérieurs qui seraient éventuellement induits par les vaccinations et /ou l'utilisation des antibiotiques.
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Health Sciences
Medicine and Dentistry
Perinatology, Pediatrics and Child Health
Authors
R. Cohen, J. Raymond, L. Hees, D. Pinquier, E. Grimprel, C. Levy,