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895465 Revue Européenne de Psychologie Appliquée/European Review of Applied Psychology 2014 9 Pages PDF
Abstract

IntroductionSpeeding represents one of the main causes of road crashes worldwide, particularly among young drivers who are over-represented in road-crash statistics. For promoting road safety in France, an automatic speed enforcement (ASE) system was introduced late 2002.ObjectiveIn order to examine its efficiency on speeding and its motivations, we compared young drivers’ intentions and beliefs about speeding between the introduction of ASE (T1) and its completion in 2005 (T2) via a large survey based on the extended Theory of Planned Behaviour (TPB). We assumed the introduction of the ASE would covariate with a reduction in intention to speeding between T1 and T2 and a change in the extended TPB factors according to gender and driving experience.MethodOne thousand one hundred and ninety-two young participants (49.7% men) divided into novice, beginner, and more-experienced drivers filled in a questionnaire based on the extended TPB about their driving behaviour and history at T1 and 24 months later (T2).ResultsMen, beginner and more-experienced drivers expressed more intention to speeding within the next 12 months at T1 and showed a higher decrease in intention between T1 and T2 as compared to women and novice drivers. The extended TPB accounted for 59% of the variance in the decrease of the intention to speeding. Its main predictors were: lower perceived behavioural control over speeding, less social pressure, lower perceived similarity with the prototypical deviant driver, and higher comparative optimism. Secondly, slightly more positive behavioural beliefs and more negative outcome evaluations predicted this decrease.ConclusionPractical implications of the findings for road safety are discussed.

RésuméIntroductionLa vitesse représente une des principales causes d’accidents de transport routier dans le monde entier, en particulier chez les jeunes automobilistes qui sont surreprésentés dans les statistiques d’accidents de la route. Pour promouvoir la sécurité routière en France, le contrôle sanction automatisé (CSA) a été introduit vers la fin de 2002.ObjectifAfin d’examiner son efficacité sur la vitesse et les motivations, nous avons comparé les intentions de transgresser les limitations de vitesse et les croyances des jeunes automobilistes entre l’introduction du CSA en 2003 (T1) et l’achèvement de son installation en 2005 (T2) via une grande enquête fondée sur la Théorie du Comportement Planifié (TCP) étendue (Ajzen, 1985). Nous postulons que l’introduction du CSA covariera avec une réduction de l’intention de transgresser les limitations de vitesse entre T1 et T2 et un changement dans les facteurs de la TCP étendue selon le genre et l’expérience de conduite.MéthodeMille cent quatre-vingt-douze jeunes automobilistes (49,7 % d’hommes), répartis selon qu’ils sont novices, débutants et les plus expérimentés en T1, ont rempli un questionnaire basé sur la TCP étendue qui portait sur leurs comportements de conduite et caractéristiques personnelles en T1 et 24 mois après (T2).RésultatsLes hommes, les débutants et les automobilistes plus expérimentés avaient davantage l’intention de transgresser les limitations de la vitesse au cours des 12 derniers mois que les femmes et les automobilistes novices en T1. Une réduction de l’intention de transgresser les limitations de la vitesse entre T1 et T2 a été enregistrée et cette réduction est plus importante chez les premiers que chez les femmes et les novices. La TCP étendue explique 59 % de la variance de la baisse de l’intention de transgresser les limitations de la vitesse chez les jeunes automobilistes. Les principaux facteurs prédictifs de cette réduction sont estimer avoir un contrôle plus faible sur la vitesse, ressentir moins de pression sociale pour transgresser les limitations de la vitesse, s’estimer moins proche du déviant prototypique qui transgresse les limitations de vitesse et manifester un plus grand optimisme comparatif sur le plan des risques liés à la vitesse excessive. Secondairement, des croyances comportementales légèrement plus positives et des évaluations plus négatives des conséquences à commettre de grandes transgressions de vitesses contribuent à prédire cette diminution de l’intention de transgresser les limitations de vitesse entre T1 et T2.ConclusionDes implications pratiques des résultats en termes de sécurité routière sont présentées.

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