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895466 Revue Européenne de Psychologie Appliquée/European Review of Applied Psychology 2014 9 Pages PDF
Abstract

IntroductionAlcohol interlock programs (AIP) are aimed at preventing drunk-driving recidivism. They first appeared in Europe in the nineties.ObjectivesThe purpose of this study was investigate whether AIPs are effective in reducing recidivism and determine what factors of such programs contribute to their positive impact.MethodWe performed a follow-up of AIP participants (n = 175) and control participants (n = 234) for five years. Data such as blood alcohol concentration (BAC) at time of arrest, previous and subsequent violations (alcohol-related or other types) were collected from the official driver's license files. For self-evaluation and evaluation of the program (since November 2009 only), we used questionnaires based on two theoretical models: the Transtheoretical Model of Change (Prochaska & DiClemente, 1984) and the Diamond of Change Model from the DRUID project, build to explain which are the elements of driver rehabilitation training courses that favor behavioral modification (Bukasa et al., 2009).ResultsThe data obtained allowed us to describe these populations of alcohol-drinking offenders, for both the interlock program group and the control group. Two salient features were male proneness to alcohol-related violations and a very high BAC (between 1.5 and 2 g/l) among the majority of drivers who drink under the influence of alcohol. In terms of recidivism reduction, the interlock program was not clearly linked to a beneficial effect. An analysis of behavioral change among the AIP participants showed that consciousness raising took effect more quickly than did environmental reevaluation or reinforcement management.ConclusionsThe application of Prochaska et al.’s model to the follow-up of AIP programs would be more fruitful in the future if psychologists are involved in the program. As we have seen, medical/psychological monitoring may not have been strong enough in the program studied here.

RésuméIntroductionLes programmes d’éthylotests anti-démarrage (EAD) visent à prévenir le récidivisme de la conduite en état d’ivresse. Ils sont apparus en Europe dans les années 1990.ObjectifsLe but de cette recherche était d’étudier si l’EAD est efficace pour diminuer le récidivisme et d’analyser quels sont les facteurs qui contribuent à un impact positif du programme.MéthodeNous avons effectué un suivi sur cinq ans des participants au programme d’EAD (n = 175) et d’un groupe témoin (n = 234). Les données ont été recueillies dans les dossiers des conducteurs en préfecture (telles que l’alcoolémie lors de l’arrestation, les infractions antérieures et postérieures pour alcoolémie, ou pour d’autres types d’infractions au code de la route). En ce qui concerne l’autoévaluation et l’évaluation du stage accompagnant l’installation du dispositif (à partir de novembre 2009 uniquement), nous avons utilisé des questionnaires s’appuyant sur deux modèles théoriques : le modèle transthéorique du changement de Prochaska et DiClemente (1984), le modèle du diamant du changement, issu du projet DRUID et construit pour expliquer quels sont les éléments d’un programme de réhabilitation qui favorisent la modification comportementale (Bukasa et al., 2009).RésultatsLes données obtenues permettent une description de ces populations « d’infractionnistes-alcool » qui sont encore mal connues, que ce soit pour les participants au programme d’EAD ou pour les sujets du groupe témoin. Deux aspects sont notoires : le surrisque des conducteurs masculins et les alcoolémies très élevées qui sont relevées lors de l’arrestation (entre 1,5 et 2 g/L). Le programme d’EAD n’a pas provoqué de réduction significative de la récidive après l’enlèvement du dispositif. L’analyse des processus de changement à propos de l’autoévaluation des problèmes d’alcool montre que « la prise de conscience » est activée plus précocement que la « réévaluation environnementale » ou la « gestion des renforcements » par ce programme.ConclusionsL’application du modèle de Prochaska et al. au suivi des programmes d’EAD sera plus efficace lorsque des psychologues seront impliqués dans l’accompagnement de ces programmes. Nous avons vu en effet que l’accompagnement médico-psychologique était probablement insuffisant dans ce programme.

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