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895477 Revue Européenne de Psychologie Appliquée/European Review of Applied Psychology 2014 5 Pages PDF
Abstract

IntroductionMitigating the global climate change requires actions at different levels including that lay people change their consumption patterns, which cause emissions of greenhouse gases. Recent research suggests that inducing affects such as fear and worry may have positive effects.ObjectiveTo investigate whether worry in addition to personalized information about emissions of carbon dioxide would influence lay people's intentions to change consumption-related personal activities causing carbon-dioxide emissions.MethodA municipality-provided tool to calculate their annual carbon dioxide emissions was used by 135 university students who after being informed about negative consequences of global climate change stated their intentions to change a number of personal activities to reduce carbon dioxide emissions during the following 12 months. They also rated how worried they were about eight global climate change consequences.ResultsIntentions to change travel, energy use at home, food consumption, involvement in environmental organizations, and support of environmental policies increased with worry. An interaction was also observed such that high-emitters’ intentions to invest in energy-efficient infrastructure increased more with worry than did low- and medium-emitters’ intentions.ConclusionsIn line with recent research positing that affect increases preventive actions, the hypothesis was supported that intentions to change personal activities to reduce carbon dioxide emissions increased with participants’ worry about the consequences of global climate change.

RésuméAtténuer le changement climatique exige des actions à différents niveaux, y compris que les gens changent leurs habitudes de consommation à même de provoquer des émissions de gaz à effet de serre. Des recherches récentes suggèrent que l’induction d’émotions telles que la peur et l’inquiétude peut avoir des effets positifs. Une étude a été réalisée afin de déterminer si le sentiment d’inquiétude couplé à un bilan individuel des émissions de dioxyde de carbone (CO2) pourrait être en mesure d’encourager les gens à changer leurs activités liées à la consommation personnelle à l’origine de ces émissions. Cent trente-cinq étudiants se sont vus fournir par leur municipalité un outil permettant de calculer leurs émissions annuelles de dioxyde de carbone. Après avoir été informés des conséquences négatives du changement climatique, ces derniers ont confirmé vouloir changer un certain nombre d’activités personnelles afin de réduire leurs émissions de dioxyde de carbone au cours des 12 mois suivants. Ils ont également évalué et hiérarchisé leurs inquiétudes concernant huit conséquences différentes du changement climatique. Les résultats montrent que la volonté de changer ses habitudes de déplacement, de consommation d’énergie à la maison, de consommation alimentaire, de participation aux organisations environnementales, ou encore de soutien aux politiques environnementales augmentent avec le sentiment d’inquiétude. Par ailleurs, les résultats observés démontrent qu’un individu générant une forte dose de gaz à effet de serre sera plus sensible au sentiment d’inquiétude qu’un individu générant une faible ou moyenne quantité, et sera donc plus à même d’investir dans des infrastructures « vertes ». Ainsi, dans la continuité de recherches récentes postulant que la sensibilisation augmente les actions de prévention, nous avons montré que l’intention de changer un mode de comportement personnel en vue de réduire ses émissions de dioxyde de carbone augmente avec le sentiment d’inquiétude des participants vis-à-vis des conséquences du changement climatique.

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