Socioprofessional and psychological variables that predict job finding

The predictive power of socioprofessional and psychological variables on job finding was investigated with a cohort of 384 unemployed people in Luxembourg. The aim was to assess whether, in statistical profiling, some psychological variables have incremental validity over and above the more commonly used socioprofessional dimensions. For the period from 0 to 6 months and the period from 0 to 12 months, socioprofessional variables measured at the beginning of the unemployment period, allowed classification of three quarters of the subjects. Adding significant psychological dimensions did not improve the prediction in either case. Further analysis was done on persons still unemployed at 6 months (i.e. those who found it more difficult to find a job). For the period from 6 to 12 months, age and sex allowed correct classification of 62.6% of the subjects. Adding five psychological variables (openness, self-efficacy, social anxiety, symptom reduction coping, intelligence) significantly improves this percentage by 12.1 points. In the proposed model, psychological factors therefore only play a role in job finding for unemployed people who have more difficulty in finding a job. Results are discussed in terms of labour market mechanisms.

RésuméLe pouvoir prédicteur de variables socioprofessionnelles et psychologiques sur la sortie du chômage a été étudié auprès d’une cohorte de 384 demandeurs d’emploi au Luxembourg. L’objectif était de vérifier si, dans le profilage statistique des chômeurs, certaines variables psychologiques ajoutent de la validité incrémentielle aux dimensions socioprofessionnelles communément utilisées. Pour les périodes allant de zéro à six mois et de zéro à 12 mois, des variables socioprofessionnelles mesurées à l’entrée du chômage permettent une prédiction juste du statut d’emploi à l’issue de la période pour trois quarts des sujets. Le fait d’y ajouter les dimensions psychologiques significatives n’améliore pas la prédiction dans les deux cas. Une analyse a été faite sur les personnes encore au chômage à six mois et donc plus difficiles à placer. Pour la période allant de six à 12 mois, l’âge et le sexe permettent de prédire correctement le statut d’emploi à la fin de la période pour 62,6 % des sujets. Le fait d’y ajouter cinq variables psychologiques (ouverture, auto-efficacité, anxiété sociale, coping de réduction de tensions, intelligence) augmente significativement la prédiction de 12,1 points de pourcents. Dans le modèle proposé, les facteurs psychologiques ne jouent donc un rôle dans la sortie du chômage que pour les personnes ayant le plus de difficultés à trouver un emploi. Les résultats sont discutés en termes de mécanismes du marché de l’emploi.