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895605 Revue Européenne de Psychologie Appliquée/European Review of Applied Psychology 2008 9 Pages PDF
Abstract

Given the absence of a consensus within the literature regarding nonverbal cues that make lie detection possible, the present research aims to test whether the facial expressions of women involved in deceitful interactions differ from those involved in truthful interactions. This comparison is made both on the factor lie versus truth and on the characteristics of the situation: prepared versus spontaneous lie. The interactional situation is inspired by the “$ 20 for a lie” experiment [J Abnorm Soc Psychol 58 (1959) 203–210]. The nonverbal behaviour-coding scheme used was based on the cues identified by Ekman et al. In line with our hypotheses, the number of behaviours observed (all categories combined) was significantly higher in the deceitful interaction and even more so in the spontaneous lie condition. Moreover, there was a noticeably higher proportion of intentional behaviours in liars than in truth-tellers. Finally, the proportion of fake smiles and smiles of embarrassment was also markedly higher in liars. The correspondence between these results and those already reported in the literature is discussed, as well as the possibility of using some of the cues studied as indicators in applied settings.

RésuméAu vu de l’absence de critères consensuels dans la littérature concernant les indicateurs non verbaux permettant de détecter le mensonge, la recherche présentée a pour objectif de tester si les expressions du visage d’individus de sexe féminin placés dans une situation d’interaction mensongère sont différentes de celles manifestées par des personnes de bonne foi. Cette comparaison s’établit à la fois sur le facteur mensonge versus vérité et sur la caractéristique de la situation, mensonge préparé versus spontané. La situation d’interaction est inspirée de l’expérience « 20 dollars pour un mensonge » de Festinger et Carlsmith [J Abnorm Soc Psychol 58 (1959) 203–210]. La grille d’analyse des comportements non verbaux utilisée repose sur les indicateurs dégagés par Ekman et al. Conformément aux hypothèses, nous constatons un nombre significativement plus important de comportements émis (toutes catégories confondues) lors de l’interaction mensongère et cela d’autant plus que le sujet est placé dans la situation de mensonge spontané. On relève également que la proportion de comportements intentionnels est notablement plus élevée chez les sujets qui émettent un mensonge que chez ceux qui livrent une déclaration sincère. Enfin, la proportion de faux sourires et de sourires d’embarras est également nettement plus élevée chez les sujets qui mentent. La congruence entre ces résultats et ceux présents dans la littérature est discutée, ainsi que la possibilité d’utiliser certains des indicateurs étudiés comme indices dans une perspective d’application.

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Social Sciences and Humanities Psychology Applied Psychology
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