| Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type | 
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| 9100255 | Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique | 2005 | 4 Pages | 
Abstract
												La dermatite atopique (DA) est une dermatose chronique, en générale prurigineuse. La DA se manifeste principalement tôt dans la petite enfance et peut perdurer jusqu'à l'âge adulte. Pendant toutes les phases, le prurit est prédominant. On trouve les lésions eczématiformes avec leur distribution typique. Les allergènes, l'humidité, la transpiration et les agents irritants peuvent induire une exacerbation du prurit. Il y a des facteurs de provocation comme l'alimentation, les aéroallergènes et les bactériens. Un phénomène bien connu est la colonisation de la peau des atopiques dans 90 % des cas avec du Staphylocoque doré. Les infections à S. aureus sembleraient pouvoir aggraver l'intensité de la maladie par la production d'entérotoxines, comme les entérotoxines A, B, C, D, E, G, et le « Toxic shock syndrom » toxin-1 (TSST-1). Dans quelques sujets atteints de DA, on a pu trouver des IgE spécifiques de ces superantigènes staphylocociques. Ces superantigènes produits par les Staphylocoques dorés pourraient amplifier la réponse inflammatoire. De plus, les IgE spécifiques pourraient contribuer à l'activation des mastocytes cutanés et à la libération d'histamine et d'autres substances vasoactives. Une explication possible pour cette colonisation résiderait dans le manque de la production naturelle de peptides antibactériens de type Ã-défensine (immunité innée) chez les sujets atteints de DA. Ce déficit pourrait aussi expliquer le risque de développement de surinfections virales.
											Keywords
												
											Related Topics
												
													Health Sciences
													Medicine and Dentistry
													Anesthesiology and Pain Medicine
												
											Authors
												Natalija Novak, Thomas Bieber, 
											