Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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9302433 | La Presse Médicale | 2005 | 10 Pages |
Abstract
Points essentielsâDéfinie par une élévation de la pression artérielle pulmonaire moyenne de repos de plus de 20 mmHg, l'hypertension pulmonaire des affections respiratoires chroniques est la plus fréquente des hypertensions pulmonaires précapillaires, du fait de la très importante prévalence de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).âL'hypertension pulmonaire des affections respiratoires chroniques est une hypertension pulmonaire hypoxique, secondaire à une augmentation de la résistance vasculaire pulmonaire principalement due à une hypoxie alvéolaire chronique. Elle n'a pas la gravité de l'hypertension artérielle pulmonaire idiopathique. La pression artérielle pulmonaire moyenne est modérément élevée (20-35 mmHg) dans la plupart des cas, lorsque les patients sont vus au cours d'une période stable de la maladie, mais elle peut s'accentuer considérablement au cours des exacerbations, de l'exercice physique et du sommeil.âLes élévations brutales de la postcharge du ventricule droit peuvent favoriser le développement d'une insuffisance cardiaque droite qui constitue un facteur pronostique indiscutable.âLes symptômes cliniques de l'hypertension pulmonaire sont au second plan par rapport à ceux de l'affection causale et le diagnostic non invasif est souvent difficile.âL'hypoxie alvéolaire représente le facteur majeur et, logiquement, le meilleur traitement de cette hypertension pulmonaire hypoxique est l'oxygénothérapie de longue durée (pendant plus de 16-18 heures/24 heures). Celle-ci améliore ou tout au moins stabilise l'hypertension pulmonaire.
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Medicine and Dentistry
Medicine and Dentistry (General)
Authors
A. Chaouat, J.-P. Kraemer, M. Canuet, N. Kadaoui, A. Ducoloné, R. Kessler, E. Weitzenblum,