Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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9302491 | La Presse Médicale | 2005 | 4 Pages |
Abstract
Points essentielsâLe projet de loi relative aux droits des malades et à la fin de vie a été adopté à l'unanimité par l'Assemblée nationale le 30 novembre 2004.âSelon l'article 1 de la loi, il n'y a aucune obligation pour le médecin à poursuivre des soins « lorsqu'ils paraissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie ».âL'article 2 indique que les traitements antidouleurs utilisés à doses élevées en fin de vie peuvent « avoir pour effet secondaire d'abréger la vie ». Le patient conscient doit en être informé, sinon sa famille, avec inscription dans le dossier.âLes médecins doivent respecter le refus de soins de leur patient, même s'il y a un risque vital. Le respect du refus de traitement pour un patient qui ne serait pas en fin de vie n'est possible qu'après un certain délai.âL'article 3 précise que tout traitement peut être limité ou interrompu : l'alimentation artificielle en fait partie.âLa loi est applicable dans 4 situations : patients en fin de vie ou non ; patients conscients ou non. Selon l'article 9 notamment, il est possible de limiter ou d'arrêter les traitements désormais inutiles de patients inconscients.âL'article 7 précise qu'il est possible de rédiger des directives anticipées qui indiquent les souhaits de la personne relatifs à sa fin de vie concernant les conditions de la limitation ou l'arrêt de traitement.âPour être autorisées, les procédures de limitation ou d'arrêt des soins actifs doivent respecter 3 conditions : le recueil du consentement du patient ou la consultation de la personne de confiance ou de la famille, ou d'un proche, s'il est inconscient ; l'inscription de la décision dans le dossier médical ; la collégialité lors des prises de décision.
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Authors
F. Lemaire,