Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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9302677 | La Presse Médicale | 2005 | 5 Pages |
Abstract
Points essentielsâLe virus de l'hépatite C (VHC) est classiquement transmis par voie parentérale. Cependant, aucun facteur de risque n'est observé chez 20 % des patients et la transmission sexuelle pourrait en expliquer une partie, notamment en cas de comportements sexuels très à risques.âChez les personnes n'ayant jamais utilisé de drogue intraveineuse, les facteurs prédictifs d'une séropositivité pour l'hépatite C sont: le nombre de partenaires sexuels, les pratiques sexuelles potentiellement traumatiques pour les muqueuses, une séropositivité pour le VIH, et la présence concomitante ou un antécédent d'infection sexuellement transmissible.âLes partenaires hétérosexuels stables, au sein d'un couple sérodifférent pour le VHC, ont moins de risque d'acquérir ce virus (0 à 0,6 % par an) que les personnes ayant des partenaires multiples avec comportement sexuel à risque (0,4 à 1,8 % par an).âLe VHC est détectable dans les sécrétions génitales féminines et masculines. Sil est vrai que la présence de VHC détectable dans le liquide séminal est un argument en faveur d'une possible transmission sexuelle de ce virus, aucune donnée ne permet d'affirmer l'infectiosité des souches isolées dans le sperme.âLa transmission sexuelle du VHC existe, mais cette voie est moins efficace que pour le VIH ou le VHB.
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Medicine and Dentistry
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Authors
Jade Ghosn, Marianne Leruez-Ville, Marie-Laure Chaix,