Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
9302966 | La Presse Médicale | 2005 | 5 Pages |
Abstract
Points essentiels
- La bilharziose, infection helminthique tropicale souvent due à Schistosoma mansoni ou Schistosoma haematobium, devient une pathologie du voyageur chez lequel le diagnostic peut être évoqué dès la phase de pénétration et de migration des larves de bilharzies: c'est la bilharziose aiguë.
- La migration des larves de parasite (schistosomules) constitue une toxémie parasitaire avec réaction d'hypersensibilité et existence de complexes immuns circulants.
- Cette phase survient en général 2 à 6 semaines après le contage et associe une fièvre, une asthénie, un malaise général et des céphalées. Une diarrhée, une toux sèche, une dyspnée, une urticaire, des arthralgies, des myalgies et une hépatosplénomégalie peuvent aussi s'observer. Bien que rares, les complications neurologiques et myocardiques peuvent être mortelles.
- L'association d'un bain contaminant en zone d'endémie, de signes cliniques compatibles et d'une hyperéosinophilie (retardée) doit faire évoquer le diagnostic, d'abord confirmé par la séroconversion (retardée) puis par la mise en évidence des Åufs de schistosomes dans les selles ou les urines, selon l'espèce.
- Le traitement classique de la bilharziose par le praziquantel est inefficace et peut même aggraver les signes cliniques au cours de la phase invasive. Les formes sévères avec atteinte neurologique et/ou cardiaque relèvent d'une corticothérapie.
- La bilharziose, infection helminthique tropicale souvent due à Schistosoma mansoni ou Schistosoma haematobium, devient une pathologie du voyageur chez lequel le diagnostic peut être évoqué dès la phase de pénétration et de migration des larves de bilharzies: c'est la bilharziose aiguë.
- La migration des larves de parasite (schistosomules) constitue une toxémie parasitaire avec réaction d'hypersensibilité et existence de complexes immuns circulants.
- Cette phase survient en général 2 à 6 semaines après le contage et associe une fièvre, une asthénie, un malaise général et des céphalées. Une diarrhée, une toux sèche, une dyspnée, une urticaire, des arthralgies, des myalgies et une hépatosplénomégalie peuvent aussi s'observer. Bien que rares, les complications neurologiques et myocardiques peuvent être mortelles.
- L'association d'un bain contaminant en zone d'endémie, de signes cliniques compatibles et d'une hyperéosinophilie (retardée) doit faire évoquer le diagnostic, d'abord confirmé par la séroconversion (retardée) puis par la mise en évidence des Åufs de schistosomes dans les selles ou les urines, selon l'espèce.
- Le traitement classique de la bilharziose par le praziquantel est inefficace et peut même aggraver les signes cliniques au cours de la phase invasive. Les formes sévères avec atteinte neurologique et/ou cardiaque relèvent d'une corticothérapie.
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Health Sciences
Medicine and Dentistry
Medicine and Dentistry (General)
Authors
S. Jauréguiberry, L. Perez, L. Paris, F. Bricaire, M. Danis, Ã. Caumes,