Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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9302995 | La Presse Médicale | 2005 | 8 Pages |
Abstract
Points essentielsâLes surcharges en fer peuvent avoir des effets défavorables sur la santé à des niveaux inférieurs à ceux observés dans les hémochromatoses génétiques.âLes hémochromatoses génétiques, caractérisées par un coefficient de saturation de la sidérophiline (CSS) supérieur à 45 %, sont liées la plupart du temps à une homozygotie C282Y au niveau du gène HFE.âNéanmoins, le phénotype est également modulé par les mutations de gènes plus récemment découverts (ferroportine, hémojuvéline, hepcidine, récepteur de la transferrine, etc.) ainsi que par des facteurs d'environnement (alcool, hépatites, régime alimentaire, pertes sanguines).âLes surcharges chroniques en fer non hémochromatosiques sont caractérisées par une hyperferritinémie sans augmentation du CSS telle qu'on les rencontre dans l'hépatosidérose dysmétabolique.âLa présence d'une hyperferritinémie est corrélée à l'incidence du diabète de type 2 dans des études prospectives et associée à la présence d'une hypertension, d'une dyslipidémie, de troubles de tolérance glucidiques, d'une surcharge pondérale abdominale et d'un syndrome métabolique.âL'hyperferritinémie n'est pas nécessairement synonyme de surcharge en fer et pourrait être un simple marqueur de l'insulinorésistance.
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Health Sciences
Medicine and Dentistry
Medicine and Dentistry (General)
Authors
M.-C. Vantyghem, C. Girardot, A. Boulogne, J.-L. Wemeau,