Article ID Journal Published Year Pages File Type
9303159 La Presse Médicale 2005 6 Pages PDF
Abstract
Points essentiels●Si les troubles psychologiques et comportementaux de la maladie d'Alzheimer (MA) sont de survenue brutale, il faut chercher et traiter une cause somatique ou iatrogène, puis une cause psychologique réactionnelle ou relationnelle, avant de conclure à leur origine lésionnelle.●1Les interventions non pharmacologiques doivent être privilégiées pour prévenir et gérer les manifestations comportementales d'intensité légère à modérée : soutien psychologique des patients (thérapies brèves), éducation des aidants, action sur les habitudes de vie, aménagement du lieu de vie, mesures comportementales sur l'apathie et l'agitation notamment, stratégies de réhabilitation, musicothérapie, luminothérapie, aromathérapie, etc.●Les thérapies pharmacologiques ont une efficacité modeste sur les symptômes comprtementaux et psychologiques de la démence (SCPD). Elles doivent être ciblées et suivre une séquence de prescription en favorisant la meilleure tolérance possible et en distinguant le traitement des états aigus et chroniques. Les anticholinestérasiques auraient un intérêt dans ce domaine pour prévenir ou atténuer certains symptômes (apathie surtout). L'efficacité de la mémantine doit être confirmée par des données complémentaires. Certains inhibiteurs de la recapture de la sérotonine peuvent être utiles dans la dépression mais aussi dans l'anxiété, les perturbations émotionnelles, l'irritabilité et la compulsivité. Les neuroleptiques atypiques sont mieux tolérés que les classiques, bien que les plus efficaces dans ce contexte sont, du fait d'un risque accru d'AVC, à réserver à des indications précises et limitées dans le temps. D'autres psychotropes (benzodiazépines, carbamates, antiépileptiques) sont à utiliser avec précaution.
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