Article ID Journal Published Year Pages File Type
9624981 Comptes Rendus Chimie 2005 13 Pages PDF
Abstract
La nature de la liaison chimique dans les complexes des métaux de transition est le plus souvent interprétée à l'aide de la théorie des orbitales moléculaires. Les approches topologiques, comme la méthode des atomes dans les molécules (AIM) ou l'analyse de la fonction de localisation électronique (ELF), constituent un autre type d'interprétation, qui s'appuie sur une description locale des propriétés électroniques. Dans le cadre de ces méthodes topologiques, il est possible d'effectuer un partage de l'espace occupé par la molécule en régions adjacentes. Un sens chimique comme atome, liaison ou paire libre est associé à chacune d'elles. Dans cet article, nous présentons une revue des possibilités offertes par l'analyse de la fonction ELF pour étudier les liaisons chimiques dans les complexes bi- et trinucléaires contenant des liaisons metal-métal. Dans le cas des complexes bimétalliques de formule M2(formamidinate)4, où les liaisons M-M possèdent des ordres conventionnels différents selon la nature du métal, la fluctuation très grande de la population électronique des cœurs métalliques est associée à l'interaction, qui par suite peut être interprétée comme résultant de la superposition de structures résonnantes. Il n'existe pas de fluctuations comparables entre les cœurs métalliques du complexe trinucléaire Fe3(CO)12 ou du complexe cuboïdal incomplet [Mo3S4(PH3)6Cl3]4+. Dans ces agrégats, l'interaction metal-métal est caractérisée par une liaison multicentrique, comme dans le cas des complexes tetranucléaires hétérométalliques obtenus par insertion d'un atome de cuivtre ou de nickel dans l'agrégat Mo3S4 précédent. Pour citer cet article : J. Andrés et al., C. R. Chimie 8 (2005).
Related Topics
Physical Sciences and Engineering Chemical Engineering Chemical Engineering (General)
Authors
, , , , , ,