Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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1090182 | Reproductive Health Matters | 2013 | 11 Pages |
In this article, we highlight key considerations for better addressing sexual and reproductive health and rights issues within universal health coverage (UHC), particularly in the context of the post-2015 sustainable development agenda. We look at UHC as a health, development and health care financing issue, and its history. We discuss its limitations as currently understood from a human rights perspective, and show why structural barriers to health and the legal and policy environment, which are essential to health (particularly to sexual and reproductive health and rights), require critical consideration in current discussions about health in the post-2015 development framework and must be taken into account above and beyond UHC in any future health goal. As a result, we suggest that UHC alone will not result in universal access to sexual and reproductive health, and certainly not to sexual and reproductive rights. Instead, it should be considered as a means to achieving broader health and development goals. A goal such as seeking to reach the highest attainable standard of health or maximizing healthy lives that is informed by a rights-based approach should be the aspiration for the post-2015 development agenda.
RésuméCet article met en évidence les principaux éléments à considérer pour mieux aborder les questions de santé et de droits sexuels et génésiques dans le cadre de la couverture sanitaire universelle (CSU), en particulier dans le contexte du programme du développement durable de l’après-2015. Nous examinons la CSU comme thème du développement sanitaire et du financement des soins, et son histoire. Nous discutons de ses limites telles qu’elles sont actuellement comprises dans une perspective de droits de l’homme. Nous montrons pourquoi les obstacles structurels à la santé, et l’environnement politique et juridique, essentiel pour la santé (en particulier pour la santé et les droits sexuels et génésiques), doivent être examinés de manière critique dans les discussions actuelles sur la santé dans le programme du développement de l’après-2015 et doivent être pris en compte en allant au-delà de la CSU dans tout objectif futur relatif à la santé. Par conséquent, à notre avis, la CSU n’aboutira pas seule à un accès universel à la santé sexuelle et génésique, et certainement pas aux droits sexuels et génésiques. Elle devrait plutôt être considérée comme un moyen de parvenir à des objectifs de santé et de développement élargis. Le programme de développement de l’après-2015 devrait aspirer à atteindre un objectif, étayé par une approche fondée sur les droits, tel que la jouissance du meilleur état de santé ou d’une vie aussi saine que possible.
ResumenEn este artículo se destacan consideraciones clave para tratar mejor los asuntos de salud y derechos sexuales y reproductivos relacionados con la cobertura sanitaria universal (CSU), en particular en el contexto de la agenda de desarrollo sostenible post-2015. Consideramos la CSU como un asunto de desarrollo en salud y de financiación de servicios de salud, y estudiamos su historia. Discutimos sus limitaciones tal como se entienden actualmente desde el punto de vista de derechos humanos, y mostramos por qué las barreras estructurales a la salud y el ambiente legislativo y político, que son esenciales para la salud (en particular la salud y los derechos sexuales y reproductivos), requieren consideración crítica en las deliberaciones sobre la salud en el marco de desarrollo post-2015 y deben tomarse en cuenta más allá de la CSU en todo futuro objetivo relacionado con la salud. Por consiguiente, sugerimos que la CSU por sí sola no basta para garantizar acceso universal a servicios de salud sexual y reproductiva, y menos a los derechos sexuales y reproductivos. Debe considerarse como un medio para lograr metas más generales en salud y desarrollo. La aspiración para la agenda de desarrollo post-2015 debería ser una meta como procurar alcanzar el más alto nivel posible de salud o maximizar el número de vidas saludables, en la cual influya una estrategia basada en derechos.