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1090383 Reproductive Health Matters 2011 9 Pages PDF
Abstract

The 1994 International Conference on Population and Development represented a paradigm shift from vertical population control programmes to the broad-based promotion of sexual and reproductive health as human rights, through strengthening of health services and dealing with the underlying social determinants of health. In its Programme of Action, the global community set ambitious targets for reproductive health, based on strong political will among senior politicians and supported by many grassroots NGOs. Today, too little progress has been made, and the targets are not expected to be met. One of the reasons why may be that support for the reproductive health agenda has been de-politicised, with a focus on management and technical issues instead of unleashing the power necessary for change. Two other contributory trends, affecting more than reproductive health are discussed. Firstly, there has been a call for measurable goals and the use of indicators as a basis for planning, instead of valid and reliable measures for monitoring complex processes. This has led to a new form of vertical programme in reproductive health, in which the comprehensive nature of reproductive health has been left out, and a narrow definition of maternal health has been singled out for attention. Secondly, instead of nurturing the different roles of different actors in the struggle to achieve better reproductive health, the focus has been on coordination and harmonisation, which are not appropriate for dealing with controversial issues.

RésuméLa Conférence internationale de 1994 sur la population et le développement a marqué le passage de programmes verticaux de contrôle de la population à une promotion à large assise de la santé génésique comme droit fondamental, par le renforcement des services de santé et le traitement des déterminants sociaux de la santé. Dans son Programme d'action, la communauté internationale a défini des objectifs ambitieux pour la santé génésique, basés sur une ferme volonté des dirigeants politiques et soutenus par beaucoup d'ONG locales. Aujourd'hui, trop peu de progrès ont été accomplis et les objectifs ne seront probablement pas atteints. L'une des raisons est peut-être que ce soutien au programme de santé génésique a été dépolitisé, la priorité étant donnée aux questions techniques et à la gestion, au lieu de mobiliser la puissance requise pour le changement. Deux autres tendances ont contribué à ce phénomène et vont au-delà de la santé génésique. La première est l'exigence d'objectifs mesurables avec l'utilisation d'indicateurs comme base pour la planification, au lieu de mesures valables et dignes de foi pour surveiller des processus complexes. Il s'en est suivi une nouvelle forme de programme vertical de santé génésique, dans lequel la nature globale de la santé génésique a été négligée, et une définition étroite de la santé maternelle a été privilégiée. Deuxièmement, au lieu d'encourager les rôles différents des différents acteurs dans la lutte pour parvenir à une meilleure santé génésique, on a mis l'accent sur la coordination et l'harmonisation, qui ne sont pas adaptées pour traiter des questions controversées.

ResumenLa Conferencia Internacional sobre la Población y el Desarrollo, celebrada en 1994, representó un cambio de paradigma: de programas verticales de control de la población a la amplia promoción de la salud sexual y reproductiva como derechos humanos, mediante el fortalecimiento de los servicios de salud y el abordaje de los determinantes sociales subyacentes de la salud. En su Programa de Acción, la comunidad internacional estableció objetivos ambiciosos para la salud reproductiva, basados en una influyente voluntad política entre políticos de más alto rango y apoyados por muchas ONG de base. Hasta la fecha, se han logrado muy pocos avances y no se espera cumplir los objetivos. Una de las razones podría ser la despolitización del apoyo para la agenda de salud reproductiva, con un enfoque en asuntos administrativos y técnicos en vez de desatar el poder necesario para realizar cambios. Dos otras tendencias que han contribuido y que afectan más que la salud reproductiva son el llamado a establecer objetivos mensurables y el uso de indicadores como base para la planificación, en lugar de medidas válidas y confiables para monitorear procesos complejos. Esto ha producido una nueva forma de programa vertical en salud reproductiva, en el cual se omite la naturaleza integral de la salud reproductiva y se enfoca la atención en una estrecha definición de la salud materna. Segundo, en vez de apoyar los diferentes roles de los diferentes actores en la lucha por lograr una mejor salud reproductiva, el enfoque se ha centrado en la coordinación y armonización, que no son adecuadas para tratar asuntos polémicos.

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