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1090546 Reproductive Health Matters 2011 13 Pages PDF
Abstract

The present study provides evidence to support enhanced attention to reproductive health and comprehensive measures to increase access to quality reproductive health services. We compare and contrast the financing and utilization of reproductive health services in six sub-Saharan African countries using data from National Health Accounts and Demographic and Health Surveys. Spending on reproductive health in 2006 ranged from US$4 per woman of reproductive age in Ethiopia to US$17 in Uganda. These are below the necessary level for assuring adequate services given that an internationally recommended spending level for family planning alone was US$16 for 2006. Moreover, reproductive health spending shows signs of decline in tandem with insufficient improvement in service utilization. Public providers played a predominant role in antenatal and delivery care for institutional births, but home deliveries with unqualified attendants dominated. The private sector was a major supplier of condoms, oral pills and IUDs. Private clinics, pharmacies and drug vendors were important sources of STI treatment. The findings highlight the need to commit greatly increased funding for reproductive health services as well as more policy attention to the contribution of public, private and informal providers and the role of collaboration among them to expand access to services for under-served populations.

RésuméLa présente étude justifie d'accorder davantage d'attention à la santé génésique et de soutenir des mesures globales pour élargir l'accès à des services de santé génésique de qualité. Nous comparons le financement et l'utilisation de services de santé génésique dans six pays d'Afrique sub-saharienne au moyen de données des comptes nationaux de la santé et des enquêtes démographiques et sanitaires. Les dépenses de santé génésique en 2006 allaient de $US4 par femme en âge de procréer en Éthiopie à $US17 en Ouganda. Ces chiffres sont inférieurs au niveau requis pour assurer des services satisfaisants, puisque les dépenses recommandées au plan international pour la seule planification familiale étaient de $US16 en 2006. De plus, les dépenses de santé génésique semblent diminuer, parallèlement avec un accroissement insuffisant de l'utilisation des services. Les prestataires publics ont joué un rôle prédominant dans les soins prénatals et obstétricaux pour les naissances en milieu hospitalier, mais les accouchements à domicile sans assistance qualifiée demeuraient majoritaires. Le secteur privé était un fournisseur majeur de préservatifs, de pilules contraceptives et de stérilets. Les dispensaires privés, les pharmacies et les vendeurs de médicaments représentaient des sources importantes de traitement des IST. L'étude conclut qu'il est nécessaire d'augmenter nettement les fonds alloués aux services de santé génésique et d'accorder davantage d'attention politique à la contribution des prestataires publics, privés et informels et à leur collaboration en vue d'élargir l'accès aux services des populations sous-desservies.

ResumenEste estudio expone evidencia para apoyar una mejor atención a la salud reproductiva y medidas integrales para ampliar el acceso a servicios de salud reproductiva de calidad. Comparamos y contrastamos el financiamiento y la utilización de dichos servicios en seis países de África subsahariana, utilizando datos de Cuentas Nacionales de Salud y Encuestas Demográficas y de Salud. Los gastos en salud reproductiva en 2006 variaron desde US$4 por cada mujer en edad reproductiva en Etiopía, a US$17 en Uganda. Estos están por debajo del nivel necesario para asegurar servicios adecuados, dado que el nivel de gastos recomendados internacionalmente en planificación familiar nada más fue de US$16 en el 2006. Más aún, los gastos en salud reproductiva muestran signos de descenso en tándem con insuficientes mejoras en la utilización de los servicios. Los prestadores de servicios públicos desempeñaron un papel predominante en la atención antenatal y la atención del parto en casos de partos institucionales, pero dominaron los partos caseros con asistentes no calificados. El sector privado fue un principal proveedor de condones, anticonceptivos orales y DIUs. Las clínicas, farmacias y vendedores de medicamentos particulares fueron importantes fuentes de tratamiento de ITS. Los hallazgos destacan la necesidad de dedicar muchos más fondos a los servicios de salud reproductiva y más atención en políticas a los aportes de los prestadores de servicios públicos, privados y extraoficiales, así como la importancia de que colaboren entre sí para ampliar el acceso de los sectores desatendidos de la población a los servicios.

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