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1090547 Reproductive Health Matters 2011 11 Pages PDF
Abstract

In low-income countries, the coverage of institutional births is low. Using data from the two most recent Demographic and Health Surveys (1995–2001 and 2001–2006) for 25 low-income countries, this study examined trends in where women delivered their babies – public or private facilities or non-institutional settings. More than half of deliveries were in institutional settings in ten countries, mostly public facilities. In the other 15 countries, the majority of births were in women's homes, which was often their only option. Between the two survey periods, all five Asian countries studied (except Bangladesh) had an increase of 10–20 percentage points in institutional coverage, whereas none of the 19 sub-Saharan African countries saw an increase of more than 10 percentage points. More urban women and more in the richest (least poor) quintile gave birth in public or private facilities than rural and poorest quintile women. The rich–poor gap of institutional births was wider than the urban–rural gap. Inadequate public investment in health system infrastructure in rural areas and lack of skilled health professionals are major obstacles in reducing maternal mortality. Governments in low-income countries must invest more, especially in rural maternity services. Strengthening private, for-profit providers is not a policy choice for poor, rural communities.

RésuméDans les pays à faible revenu, la couverture des naissances institutionnelles est faible. Se fondant sur les données des deux plus récentes enquêtes démographiques et sanitaires (1995–2001 et 2001–2006) pour 25 pays à faible revenu, cette étude a examiné l'évolution des lieux d'accouchement : maternités publiques et privées ou sites non institutionnels. Dans dix pays, plus de la moitié des naissances se produisaient dans une institution, principalement publique. Dans les 15 autres pays, la majorité des accouchements avait lieu au domicile de la mère, souvent la seule option. Entre les deux périodes d'enquête, les cinq pays asiatiques étudiés (à l'exception du Bangladesh) ont enregistré une augmentation de 10–20 points de pourcentage de la couverture institutionnelle, alors qu'aucun des 19 pays d'Afrique subsaharienne n'a connu une hausse supérieure à 10 points de pourcentage. Les femmes urbaines et dans le quintile le plus riche accouchaient davantage dans des maternités publiques ou privées que les femmes rurales ou dans le quintile inférieur. Pour les naissances institutionnelles, l'écart entre riches et pauvres était plus large qu'entre zones urbaines et rurales. L'insuffisance des financements publics pour l'infrastructure sanitaire des zones rurales et le manque de professionnels qualifiés sont les principaux obstacles pour réduire la mortalité maternelle. Les gouvernements des pays à faible revenu doivent investir davantage, en particulier pour les services ruraux de maternité. Renforcer les prestataires privés et à but lucratif n'est pas un choix politique pour les communautés rurales pauvres.

ResumenEn países de bajos ingresos, la cobertura de nacimientos institucionales es baja. Utilizando los datos de las últimas dos Encuestas Demográficas y de Salud (1995–2001 y 2001–2006) realizadas en 25 países de bajos ingresos, este estudio examinó las tendencias en cuanto a los lugares donde las mujeres dan a luz: en unidades públicas o privadas, o en entornos no institucionales. Más de la mitad de los partos ocurrieron en ámbitos institucionales en diez países, principalmente en unidades públicas. En los otros 15 países, casi todos los partos fueron domiciliarios, a menudo la única opción. Entre los dos períodos de la encuesta, los cinco países asiáticos estudiados (excepto Bangladesh) vieron un aumento de 10 a 20 puntos porcentuales en cobertura institucional, mientras que en ninguno de los 19 países africanos subsaharianos hubo un aumento de más de 10 puntos porcentuales. Más mujeres urbanas y más en el quintil más rico dieron a luz en unidades públicas o privadas que mujeres rurales y del quintil más pobre. La brecha entre partos institucionales de ricas y pobres fue mayor que la brecha urbana-rural. Inadecuadas inversiones públicas en la infraestructura del sistema de salud en zonas rurales y la falta de profesionales de la salud calificados son los principales obstáculos para disminuir la mortalidad materna. Los gobiernos en países de bajos ingresos deben realizar mayores inversiones, especialmente en servicios rurales de maternidad. Fortalecer a prestadores de servicios particulares, con fines de lucro, no es una opción de políticas para las comunidades pobres rurales.

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