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1090779 Reproductive Health Matters 2008 10 Pages PDF
Abstract

Raising the possibility of fetal pain continues as a tactic to undermine support for abortion in the US and the UK. This paper examines anatomical and psychological developments in the fetus to assess the possibility of fetal pain. Neurobiological features that develop at 7, 18 and 26 weeks gestation suggest an experience of pain in utero. Pain, however, cannot be inferred from these features because they are not informative about the state of consciousness of the fetus and cannot account for the content of any presumed pain experience. We may be confident the fetus does not experience pain because unique in utero neuroinhibitors and a lack of psychological development maintain unconsciousness and prevent conscious pain experience. Before an infant can experience sensations and emotions, the elements of experience must have their own independent existence in the infant's mind. This is achieved after birth through discoveries made in action and in patterns of adjustment and interaction with a caregiver. Recommendations about anaesthetic practice with the fetus and the newborn or young infant should not focus on pain but on outcomes with obvious, and measurable, importance. In the case of an unwanted pregnancy, the health of the woman should guide anaesthetic practice. In the case of a wanted pregnancy, the survival and long-term health of both the woman and fetus should guide anaesthetic practice. In any case, current evidence does not support efforts to inform women of the potential for fetal pain. Any policy to mitigate fetal pain could expose women to inappropriate intervention, risk and distress.

RésuméLa possibilité de la souffrance fœtale continue d'être utilisée comme tactique pour miner le soutien à l'avortement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Cet article examine le développement anatomique et psychologique du fœtus pour évaluer la possibilité de douleur fœtale. Les caractéristiques neurobiologiques qui se développent à 7, 18 et 26 semaines de gestation suggèrent une expérience de la douleur in utero. Ces caractéristiques ne permettent cependant pas de prouver que cette douleur existe car elles ne rendent pas compte de l'état de conscience du fœtus ni du contenu d'une perception présumée de la douleur. Il semble assuré que le fœtus ne connaît pas la douleur car des neuro-inhibiteurs in utero uniques et un manque de développement psychologique maintiennent l'inconscience et évitent l'expérience consciente de la douleur. Pour qu'un nourrisson expérimente des sensations et des émotions, les éléments de l'expérience doivent avoir leur propre existence indépendante dans son esprit. Cela s'accomplit après la naissance par les découvertes faites dans l'action et les schémas d'ajustement et d'interaction avec la personne qui s'occupe de l'enfant. Les recommandations sur la pratique de l'anesthésie du fœtus et du nouveau-né ou du jeune nourrisson ne doivent pas se centrer sur la douleur, mais sur des résultats d'une importance évidente, et mesurable. Pour une grossesse non désirée, la santé de la femme doit guider la pratique de l'anesthésie. Pour une grossesse désirée, c'est la survie et la santé à long terme de la femme et du fœtus qui doivent la guider. Dans tous les cas, rien dans les données dont nous disposons n'indique qu'il faille informer les femmes de la possibilité de douleur fœtale. Toute politique destinée à soulager la douleur fœtale pourrait exposer les femmes à des interventions indues, des risques et des souffrances.

ResumenIncrementar la posibilidad de dolor fetal continúa siendo una táctica para debilitar el apoyo para el aborto en EE.UU. y el RU. En este artículo se examinan los desarrollos anatómicos y psicológicos del feto para determinar la posibilidad de dolor fetal. Las características neurobiológicas que se desarrollan a las 7, 18 y 26 semanas de gestación indican una experiencia de dolor in utero. No obstante, no se puede inferir dolor de estas características porque no informan sobre el estado de conocimiento del feto y no se les puede atribuir el contenido de una supuesta experiencia de dolor. Podemos estar seguros de que el feto no siente dolor porque los neuroinhibidores únicos in utero y la falta de desarrollo psicológico mantienen la inconsciencia e impiden una experiencia consciente de dolor. Antes que un recién nacido pueda experimentar sensaciones y emociones, los elementos de la experiencia deben tener su propia existencia independiente en su mente. Esto se logra después del nacimiento mediante descubrimientos realizados en acción y en patrones de ajuste e interacción con un cuidador. Las recomendaciones sobre la práctica anestésica con el feto y el recién nacido o bebé no deben centrarse en el dolor sino en los resultados con importancia obvia y mensurable. En el caso de un embarazo no deseado, la salud de la mujer debería guiar la práctica anestésica; en el de un embarazo deseado, ésta debería ser guiada por la supervivencia y salud a largo plazo de la mujer y el feto. En todo caso, la evidencia actual no corrobora los esfuerzos por informar a las mujeres del potencial de dolor fetal. Toda política para mitigar el dolor fetal podría exponer a las mujeres a una intervención inadecuada, riesgo y aflicción.

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