Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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1097698 | Ethics, Medicine and Public Health | 2015 | 11 Pages |
SummaryThere is a clear need for paternalism in healthcare, medical research, and everyday life to protect some older adults from being illicitly harmed, abused, or exploited. The general justification for the outside intervention in these older adults’ decision-making is that these individuals are especially vulnerable as the result of cognitive impairment, lack of adequate education, poverty, or a host of other factors that will reduce the individual's autonomy to a level that will not enable sufficiently autonomous choices. Unfortunately, well-meaning efforts to paternalistically protect older adults are not always morally permissible, especially if they are based on false assumptions and beliefs about population vulnerability that border on ageism. In these cases, the protection becomes a form of elder abuse, which robs older adults of their autonomy and the respect they deserve for being moral agents in the community. To combat the unwitting slide into elder abuse, I propose that we first understand why these false beliefs about older adults’ vulnerability exist, and then put into place a framework that will empower older adults instead of harming them. To accomplish this goal, we will have to switch from Hedgehog cognition to Fox thinking.
RésuméIl y a une nécessité claire de paternalisme dans la pratique soignante, la recherche médicale et dans la vie quotidienne pour protéger de la maltraitance, de l’exploitation ou d’abus certaines personnes âgées. Une intervention extérieure dans le cadre des prises de décision pour ces personnes particulièrement vulnérables se justifie du fait d’une inadaptation cognitive, d’une inadaptation en termes d’éducation, d’un état de pauvreté ou d’autres facteurs qui réduisent l’autonomie individuelle jusqu’à un niveau si bas qu’ils ne peuvent plus effectuer eux-mêmes les choix les concernant. Cependant, tous les efforts paternalistes, bien intentionnés, pour protéger ces personnes ne sont pas toujours moralement justifiés, spécifiquement quand ils reposent sur une fausse hypothèse ou croyance sur la vulnérabilité des personnes à la limite du grand âge. Dans ces situations, la protection devient une forme d’abus vis-à-vis de la personne âgée, qui prive la personne âgée de son autonomie propre persistante et du respect qu’elle mérite en tant que membre de la communauté. Pour lutter contre ces dérives involontaires vers une maltraitance de la personne âgée, l’auteur propose de comprendre pourquoi ces fausses croyances à propos de la vulnérabilité des personnes âgées existent et propose ensuite un cadre permettant aux personnes âgées d’être maintenues dans leurs capacités. Pour effectuer cela, nous passerons de la cognition d’Hedgehog à la pensée de Fox.