Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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1097700 | Ethics, Medicine and Public Health | 2015 | 5 Pages |
RésuméLorsqu’un patient est incapable de donner son accord sur une thérapeutique le concernant, le consentement aux soins est demandé à ses proches ; on parle alors de consentement substitué. Faite en référence au principe éthique d’autonomie, cette pratique est courante dans le monde médical anglo-saxon. Elle aboutit toutefois dans environ un tiers des cas à une discordance entre les volontés du patient et celles de sa famille. Résoudre cette problématique éthique passe alors par un changement de paradigme et par le recours aux concepts de la pensée complexe.
SummaryWhen a patient is unable to consent to a treatment, a surrogate decision is asked to his family. With reference to the ethical principle of autonomy, this practice is common in the English-speaking medical world. However, it results in about one third of a discrepancy between the patient's wishes and those of his family. Resolving these ethical questions goes through a paradigm shift and the use of complexity concepts.