Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2721833 | Canadian Journal of Cardiology | 2014 | 9 Pages |
BackgroundFew contemporary data exist on traditional (TRF) and non-TRF (NTRF) burden in patients with premature acute coronary syndrome (ACS).MethodsPrevalence of TRFs and NTRFs were measured in 1015 young (55 years old or younger) ACS patients recruited from 26 centres in Canada, the United States, and Switzerland. Risk factors were compared across sex and family history categories, and against a sample of the general Canadian population based on the 2000-2001 Canadian Community Health Survey. The 10- and 30-year risks of cardiovascular disease (CVD) were estimated using Framingham Risk Scores.ResultsRisk factors were more prevalent in premature ACS patients compared with the general population. Young women with a family history of coronary artery disease showed the greatest risk factor burden including TRFs of hypertension (67%), dyslipidemia (67%), obesity (53%), smoking (42%), and diabetes (33%), and NTRFs of anxiety (55%), low household income (44%), and depression (37%). The estimated median 10-year risk of CVD was 7% (interquartile range [IQR], 3%-9%) in women and 13% (IQR, 7%-17%) in men, whereas the 30-year risk of CVD was 36% (IQR, 22%-49%) in women and 44% (IQR, 31%-57%) in men.ConclusionsPatients with premature ACS, especially women with a positive family history, are characterized by a very high risk factor burden that is poorly captured by 10-year risk estimates but better captured by 30-year estimates. Consideration of NTRFs and use of 30-year risk estimates might better estimate risk in young individuals and improve the prevention of premature ACS.
RésuméIntroductionPeu de données récentes existent sur le fardeau traditionnel (TRF) et le non TRF (NTRF) chez les patients ayant un syndrome coronarien aigu (SCA) prématuré.MéthodesLa prévalence des TRF et des NTRF a été mesurée chez 1015 jeunes patients (55 ans ou moins) ayant un SCA qui ont été recrutés dans 26 centres au Canada, aux États-Unis et en Suisse. Les facteurs de risque ont été comparés entre les catégories de sexe et d’antécédents familiaux, et par rapport à un échantillon de la population canadienne générale tiré de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001. Les risques à 10 et à 30 ans de maladie cardiovasculaire (MCV) ont été estimés en utilisant les scores de risque de Framingham.RésultatsLes facteurs de risque ont été plus répandus chez les patients ayant un SCA prématuré comparativement à la population générale. Les jeunes femmes ayant des antécédents familiaux de coronaropathie ont montré le plus grand fardeau de facteur de risque incluant les TRF d’hypertension (67 %), de dyslipidémie (67 %), d’obésité (53 %), de tabagisme (42 %) et de diabète (33 %), et les NTRF d’anxiété (55 %), de ménages à faible revenu (44 %) et de dépression (37 %). Le risque estimé median à 10 ans de la MCV a été de 7 % (écart interquartile (ÉIQ), 3 %-9 %) chez les femmes et de 13 % (ÉIQ, 7 %-17 %) chez les hommes, tandis que le risque à 30 ans de MCV a été de 36 % (ÉIQ, 22 %-49 %) chez les femmes et de 44 % (ÉIQ, 31 %-57 %) chez les hommes.ConclusionsLes patients ayant un SCA prématuré, particulièrement les femmes ayant des antécédents familiaux positifs, sont caractérisés par un fardeau de facteur de risque très élevé qui est médiocrement saisi par les estimations du risque à 10 ans, mais mieux saisi par les estimations à 30 ans. La considération des NFTR et l’utilisation des estimations du risque à 30 ans pourraient mieux estimer le risque chez les jeunes individus et améliorer la prévention du SCA prématuré.