Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2721836 | Canadian Journal of Cardiology | 2014 | 6 Pages |
BackgroundPrevious Canadian high vascular risk registries have demonstrated suboptimal goal-directed reductions in cardiovascular risk factors and underutilization of guideline-recommended therapies in part because of physician underestimation of cardiovascular risk.MethodsThe Prospective Observational Longitudinal Registry of Patients With Stable Coronary Artery Disease (CLARIFY) registry enrolled 33,438 stable coronary artery disease patients in 45 countries. In Canada, supplemental information was obtained specifying reasons that patients were not taking guideline-recommended medications.ResultsIn Canada, 1232 patients (9 provinces, 110 physicians) were enrolled and in comparison with the rest of the world, there were several differences in cardiovascular risk factors and medical history; in addition, the Canadian cohort had undergone less percutaneous coronary intervention, but more coronary artery bypass grafting. Among the Canadian cohort, many still continue to smoke (13%) and many do not meet secondary prevention targets for waist circumference (54%), body mass index (81%), physical activity (71%), cholesterol (43%), and systolic blood pressure (20%). Nevertheless, the use of guideline-recommended cardiovascular therapy was high and >90% reported partial/full financial coverage for medications. The number of patients not receiving guideline-recommended therapies because of apparent underestimation of risk was particularly low for antiplatelet agents (2%), β-blockers (11%), and lipid-lowering therapies (1%).ConclusionsCanadian patients with stable coronary artery disease did not meet several guideline-recommended secondary prevention targets, despite high use of evidence-based therapy, extensive financial coverage for these medications, and low physician underestimation of risk. Additional work is needed to identify and address the remaining barriers to effective risk factor control.
RésuméIntroductionLes registres canadiens antérieurs sur le risque vasculaire élevé ont démontré des réductions sous-optimales orientées vers un but dans les facteurs de risque cardiovasculaire et la sous-utilisation des traitements recommandés par les lignes directrices en partie en raison de la sous-estimation du risque cardiovasculaire par les médecins.MéthodesTrente-trois mille quatre cent trente-huit (33 438) patients de 45 pays ayant une coronaropathie stable étaient inscrits au registre CLARIFY (Prospective Observational Longitudinal Registry of Patients With Stable Coronary Artery Disease). Au Canada, des renseignements supplémentaires précisant les raisons pour lesquelles les patients ne prenaient pas les médicaments recommandés par les lignes directrices étaient obtenus.RésultatsAu Canada, 1232 patients (9 provinces, 110 médecins) étaient inscrits et, par rapport au reste du monde, il y avait plusieurs différences dans les facteurs de risque cardiovasculaire et les antécédents médicaux. De plus, la cohorte canadienne avait subi moins d'interventions coronariennes percutanées, mais plus de pontages aortocoronariens. Parmi la cohorte canadienne, plusieurs continuaient de fumer (13 %) et plusieurs ne répondaient pas aux cibles de la prévention secondaire pour ce qui est du tour de taille (54 %), de l'indice de masse corporelle (81 %), de l'activité physique (71 %), du cholestérol (43 %) et de la pression artérielle systolique (20 %). Néanmoins, l'utilisation du traitement des maladies cardiovasculaires comme recommandé par les lignes directrices était élevée, et >90 % rapportaient une couverture financière partielle ou complète des médicaments. Le nombre de patients ne recevant pas les traitements recommandés par les lignes directrices en raison de la sous-estimation apparente du risque était particulièrement bas pour ce qui est des agents antiplaquettaires (2 %), des ß-bloquants (11 %) et des traitements hypolipidémiants (1 %).ConclusionsLes patients canadiens ayant une coronaropathie stable ne répondaient pas à plusieurs cibles de la prévention secondaire recommandées par les lignes directrices, en dépit d'une utilisation élevée d'un traitement fondé sur des données probantes, d'une couverture financière étendue de ces médicaments et d'une faible sous-estimation du risque par les médecins. Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour déterminer et éliminer les obstacles subsistants qui nuisent à l'efficacité de la maîtrise du facteur de risque.