Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2721998 | Canadian Journal of Cardiology | 2012 | 6 Pages |
BackgroundThere is a lack of data and absence of clear recommendations regarding the optimal treatment of lesions located at the anastomosis of internal thoracic artery (ITA) grafts and native coronary arteries (CAs). The objective of this study was to assess the long-term outcomes of percutaneous coronary intervention (PCI) at the ITA anastomosis according to delivered treatment, namely deployment of a drug-eluting stent (DES), bare-metal stent (BMS), or balloon angioplasty only (POBA).MethodsWe used a prospective PCI registry at a large Canadian teaching hospital to identify all patients who underwent PCI at the ITA-CA anastomosis between June 2000 and June 2010. Our primary end point was repeat target lesion revascularization (TLR) at follow-up.ResultsOf the 53 patients included in the study (mean age 67.1 ± 10.7; 84.9% males), 45 (84.9%) underwent a successful PCI procedure. Of these, 23 patients (51.1%) received DES, 18 (40%) BMS, and 4 (8.9%) POBA. After a median follow-up of 29.2 months (interquartile range, 11.1-77.7 months), TLR was 47.8% with DES, 7.1% with BMS, and 50% with POBA (P = 0.032). Patients who underwent repeat revascularization were more likely to have longer stents than those who did not (18.2 mm vs 14.2 mm, P = 0.043).ConclusionsDeployment of a DES for the treatment of ITA anastomotic lesions appears to be associated with a higher rate of repeat revascularization compared with BMS. Further studies will be necessary to evaluate if the present results might reflect different underlying pathophysiology in anastomotic and native coronary atherosclerotic lesions.
RésuméIntroductionDes données et des recommandations claires en matière de traitement optimal des lésions situées à l'anastomose de l'artère thoracique interne (ATI) et des artères coronaires natives (AC) sont manquantes. L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats à long terme de l'intervention coronarienne percutanée (ICP) à l'anastomose de l'ATI selon le traitement, à savoir le déploiement d'une endoprothèse à élution de médicaments (EÉM), d'une endoprothèse à métal nu (EMN) ou d'une angioplastie par ballonnet seul (POBA: Plain Old Balloon Angioplasty).MéthodesNous avons utilisé un registre d'ICP prospectif d'un grand hôpital d'enseignement canadien pour identifier tous les patients ayant subi une ICP à l'anastomose ATI-AC de juin 2000 à juin 2010. Notre critère de jugement principal a été la revascularisation répétée de la lésion cible (RLC) au cours du suivi.RésultatsParmi les 53 patients inclus dans l'étude (âge moyen de 67,1 ± 10,7; 84,9 % de sexe masculin), 45 (84,9 %) ont subi une ICP avec succès. Parmi ceux-ci, 23 patients (51,1 %) ont reçu une EÉM, 18 (40 %), une EMN et 4 (8,9 %), une POBA. Après un suivi médian de 29,2 mois (intervalle interquartile, 11,1-77,7 mois), la RLC a été de 47,8 % dans le cas d'EÉM, 7,1 % dans les cas d'EMN et 50 % dans les cas de POBA (P = 0,032). Les patients ayant subi une revascularisation répétée ont été plus susceptibles d'avoir des endoprothèses plus longues que ceux qui n'en avaient pas eu (18,2 mm vs 14,2 mm, P = 0,043).ConclusionsLe déploiement d'une EÉM dans le traitement des lésions anastomotiques de l'ATI semble être associé à un taux plus élevé de revascularisation répétée comparativement à l'EMN. D'autres études seront nécessaires pour évaluer si les résultats actuels peuvent refléter les différentes physiopathologies sous-jacentes des lésions anastomotiques et athéroscléreuses coronaires natives.