Coping with new challenges in acute coronary syndromes

The acute coronary syndromes have become well-established clinical entities and are used as working diagnoses tied in with elaborate investigation and treatment practice guidelines. However, these syndromes remain challenging because their prevalence, morbidity and mortality remain high. Furthermore, these syndromes are demanding on the health care system because an early invasive management strategy is recommended for most patients with these conditions. Coping with these challenges requires the following initiatives: stepping beyond current diagnostic and management algorithms to a better performing risk stratification scheme that considers specific patient risk factors in addition to the disease risk, and a reintegration of acute coronary syndromes into the more global perspective of coronary artery disease; more effective antithrombotic therapy that does not further compromise bleeding risk, or drugs that control thrombogenic stimuli; and medical and revascularization therapies targeted to more specific individual pathophysiologies identified by novel blood markers and imaging techniques.

Le syndrome coronarien aigu est une entité clinique bien établie qui est souvent utilisée comme diagnostic provisoire dans la foulée des directives de pratique thérapeutiques et diagnostiques élaborées à ce jour. Par contre, ce syndrome reste un défi, compte tenu de sa prévalence et de la morbidité et de la mortalité élevées qui y sont associées. En outre, cette entité est lourde pour le système de soins de santé puisqu’une stratégie thérapeutique effractive précoce est recommandée chez la plupart des patients qui en sont atteints. Pour relever ces défis, il faut aller au-delà des algorithmes diagnostiques et thérapeutiques actuels et établir un schéma plus adéquat de stratification du risque qui tienne compte des facteurs spécifiques à chaque patient et du risque associé à la maladie; dans cet ordre idée, il faut réintégrer le syndrome coronarien aigu dans la perspective plus globale de la coronaropathie, et envisager un traitement antithrombotique plus efficace, qui n’aggrave pas davantage le risque hémorragique, des médicaments qui contrôlent les stimuli thrombogènes et des interventions de pharmacothérapie et/ou de revascularisation ciblées en fonction de physiopathologies individuelles plus spécifiquement identifiées au moyen de marqueurs sanguins et de techniques d’imagerie plus récents.