Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2726986 | Canadian Journal of Cardiology | 2013 | 8 Pages |
Our approach to managing patients with atrial fibrillation has changed substantially over the past 10 years, as a result of numerous high-quality observation studies and randomized trials. In this article, we will provide practical guidance for the use of oral anticoagulation therapy in patients with atrial fibrillation. We will review the evolution of stroke and bleeding risk prediction schemes and discuss their role in patient care. Initially, stroke prediction schemes were used to identify patients with atrial fibrillation at the highest risk of stroke, in whom the use of oral anticoagulant therapy was believed to be the most important. However; with the advent of new, safer, and more convenient oral anticoagulant drugs, the role of these schemes has shifted to the identification of the lowest risk patients, representing the minority of patients with atrial fibrillation, in whom oral anticoagulant therapy is not recommended. At the same time, schemes were developed to predict bleeding, the major risk of oral anticoagulant therapy. However; use of these schemes has been limited by their complexity and significant correlation with stroke schemes. In general, it is advisable to base the decision to use oral anticoagulation on the patient's stroke risk and use bleeding schemes to identify absolute contraindications or modifiable risk factors for bleeding. Prediction schemes have been useful clinical tools, invaluable in the design of clinical trials, and have assisted greatly in economic analyses. However, the nature and role of such schemes is now adapting to the current era of novel oral anticoagulant agents.
RésuméNotre approche de prise en charge des patients ayant une fibrillation auriculaire a beaucoup changé au cours des 10 dernières années à la suite des nombreuses études d’observation et d’essais aléatoires de haute qualité. Dans cet article, nous fournirons des conseils pratiques sur l’utilisation de l’antiocoagulothérapie orale chez les patients ayant une fibrillation auriculaire. Nous passerons en revue l’évolution de l’accident vasculaire cérébral (AVC) et les modèles de prédiction du risque d’hémorragie, et discuterons de leur rôle dans les soins aux patients. Initialement, les modèles de prédiction de l’AVC ont été utilisés pour identifier les patients ayant une fibrillation auriculaire qui étaient exposés au risque d’AVC le plus élevé, et chez qui l’utilisation de l’anticoagulothérapie orale semblait être la plus importante. Cependant, avec l’apparition des nouveaux anticoagulants oraux, plus pratiques et offrant une meilleure innocuité, le rôle de ces modèles a fait place à l’identification des patients étant exposés au risque le plus faible, ce qui représente la minorité des patients ayant une fibrillation auriculaire chez qui l’anticoagulothérapie orale n’est pas recommandée. Parallèlement, les modèles ont été élaborés pour prédire l’hémorragie, le risque majeur de l’antiocoagulothérapie orale. Cependant, l’utilisation de ces modèles a été limitée en raison de leur complexité et de leur corrélation significative avec les modèles de l’AVC. En général, il convient de fonder la décision d’utiliser l’anticoagulation orale sur le risque d’AVC du patient et d’utiliser les modèles d’hémorragie pour déterminer les contre-indications absolues ou les facteurs de risque modifiables d’hémorragie. Les modèles de prédiction ont été des outils cliniques utiles, très précieux pour le plan des essais cliniques, et ont grandement aidé aux analyses économiques. Cependant, la nature et le rôle de ces modèles évoluent pour s’adapter à l’ère actuelle des nouveaux agents anticoagulants oraux.