Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2726989 | Canadian Journal of Cardiology | 2013 | 8 Pages |
BackgroundThe safety and efficacy of dabigatran in the periprocedural period for patients undergoing atrial fibrillation ablation is not well established. We conducted a meta-analysis of the periprocedural use of dabigatran vs warfarin (with or without heparin bridging).MethodsA literature search was performed using multiple databases. Outcomes were (1) major bleeding; (2) minor bleeding; and (3) thromboembolic events. Odds ratios (ORs) were reported for dichotomous variables.ResultsEleven controlled studies (9 cohorts, 1 randomized controlled trial and 1 case-control study; 3841 patients) were identified. Dabigatran was used in 1463 patients, uninterrupted in 223 and held up to 36 hours in the remainder. No significant differences were noted in major bleeding rates between dabigatran and warfarin groups (1.9% vs 1.6%; OR, 1.04 [95% confidence interval (CI), 0.51-2.13]; P = 0.92). Cardiac tamponade was observed in 1.4% in dabigatran vs 1.1% in warfarin groups (OR, 1.1; 95% CI, 0.55-2.11; P = 0.82). Similar rates for dabigatran vs warfarin were reported for minor bleeding (3.8% vs 4.5%; OR, 0.85; 95% CI, 0.58-1.25; P = 0.40), hematoma (2% vs 2.7%; OR, 0.67; 95% CI, 0.41-1.08; P = 0.1), and thromboembolic events (0.6% vs 0.1%; OR, 2.51; 95% CI, 0.78-8.11; P = 0.12).ConclusionsThis meta-analysis suggests that dabigatran and warfarin have similar safety and efficacy overall for periprocedural anticoagulation in patients undergoing radiofrequency atrial fibrillation ablation. Signals were seen favouring dabigatran (for hematomas) and warfarin (for thromboembolic events), but neither was statistically significant because of low event rates. More high-quality data are required to definitively compare the 2 strategies.
RésuméIntroductionL’innocuité et l’efficacité du dabigatran durant la période péri-interventionnelle des patients subissant une ablation de la fibrillation auriculaire ne sont pas bien établies. Nous avons mené une méta-analyse de l’utilisation péri-interventionnelle du dabigatran vs de la warfarine (en substituant ou non par l’héparine).MéthodesUne recherche documentaire a été réalisée au moyen de diverses bases de données. Les résultats cliniques ont été : 1) l’hémorragie majeure, 2) l’hémorragie mineure, 3) les événements thromboemboliques. Les ratios d’incidence approchés (RIA) des variables dichotomiques ont été rapportés.RésultatsOnze (11) études comparatives (9 cohortes, 1 essai clinique aléatoire et 1 étude cas témoins; 3841 patients) ont été relevées. Le dabigatran a été utilisé chez 1463 patients, ininterrompu chez 223 patients et maintenu jusqu’à 36 heures chez les autres. Aucune différence significative n’a été notée dans les taux d’hémorragie majeur entre les groupes prenant le dabigatran et les groupes prenant la warfarine (1,9 % vs 1,6 %; RIA, 1,04 [intervalle de confiance {IC} à 95 %, 0,51-2,13]; P = 0,92). La tamponnade cardiaque a été observée chez 1,4 % des individus des groupes prenant le dabigatran vs 1,1 % des individus des groupes prenant la warfarine (RIA, 1,1; IC à 95 %, 0,55-2,11; P = 0,82). Des taux similaires ont été rapportés dans les groupes prenant du dabigatran vs les groupes prenant de la warfarine en ce qui a trait à l’hémorragie mineure (3,8 % vs 4,5 %; RIA, 0,85; IC à 95 %, 0,58-1,25; P = 0,40), à l’hématome (2 % vs 2,7 %; RIA, 0,67; IC à 95 %, 0,41-1,08; P = 0,1) et aux événements thromboemboliques (0,6 % vs 0,1 %; RIA, 2,51; IC à 95 %, 0,78-8,11; P = 0,12).ConclusionsCette méta-analyse montre que le dabigatran et la warfarine ont une innocuité et une efficacité similaires dans l’ensemble de l’anticoagulation péri-interventionnelle chez les patients subissant une ablation par radiofréquence de la fibrillation auriculaire. Des signaux privilégiant le dabigatran (en ce qui a trait aux hématomes) et la warfarine (en ce qui a trait aux événements thromboemboliques) ont été observés, mais ni l’un ni l’autre n’a été statistiquement significatif en raison des faibles taux d’événements. Des données de grande qualité sont nécessaires pour comparer de manière définitive les 2 stratégies.