Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2726996 | Canadian Journal of Cardiology | 2013 | 7 Pages |
BackgroundAtrial fibrillation (AF) is common in patients with heart failure. Rhythm- and rate-control strategies are associated with similar efficacy outcomes. We compared the economic impact of the 2 treatment strategies in patients with AF and heart failure from the province of Québec, Canada.MethodsIn a substudy of the Atrial Fibrillation and Congestive Heart Failure trial, health care expenditures of patients from Québec randomized to rhythm and rate-control treatment strategies were compared from a single-payer perspective using a cost-minimization approach. In-trial resource utilization and unit costs were estimated from Québec Health Insurance Board databases supplemented by disease-specific costs from the Ontario Case Costing Initiative.ResultsIn all, 304 patients were included, aged 68 ± 9 years; 86% male; ejection fraction, 26% ± 6%. Baseline characteristics were similar in rhythm-control (n = 149) and rate-control (n = 155) groups. Arrhythmia-related costs accounted for 45% of total expenditures. Rate-control patients had fewer cardiac procedures (146 vs 238, P < 0.001), driven by fewer cardioversions, and lower costs related to antiarrhythmic drugs (CAD$48 per patient [95% confidence interval {CI}, $21-$96] vs $1319 per patient [95% CI, $1124-$1522]). However, these differences were offset by higher expenditures due to hospitalizations for noncardiovascular diagnoses, implantable cardiac arrhythmia devices, and noncardiovascular drugs in the rate-control group. The total cost per patient was not significantly different between rhythm-control ($72,764 [95% CI, $61,575-$85,145]) and rate-control ($78,767 [95% CI, $67,101-$92,139]) strategies.ConclusionIn the study population, the therapeutic strategy used to manage AF in patients with severe heart failure appears to have little influence on the overall financial burden, which remains substantial.
RésuméIntroductionLa fibrillation auriculaire (FA) est fréquente chez les patients ayant une insuffisance cardiaque. Les stratégies de la maîtrise du rythme et de la fréquence sont associées à des résultats d’efficacité similaires. Nous avons comparé les conséquences économiques des 2 stratégies de traitement chez les patients ayant une FA et une insuffisance cardiaque de la province de Québec, au Canada.MéthodesDans une sous-étude de l’essai AF-CHF (Atrial Fibrillation and Congestive Heart Failure : fibrillation auriculaire et insuffisance cardiaque congestive), les dépenses en soins de santé des patients du Québec randomisés aux stratégies de traitement par la maîtrise du rythme et de la fréquence ont été comparées selon un modèle à payeur unique en utilisant une approche de minimisation des coûts. L’utilisation des encourues durant l’essai et les coûts unitaires ont été estimés à partir des bases de données de la Régie de l’assurance maladie du Québec complétées par les coûts spécifiques à la maladie de l’Initiative ontarienne du coût par cas.RésultatsEn tout, 304 patients âgés de 68 ± 9 ans ont été inclus; 86 % d’hommes; une fraction d’éjection de 26 % ± 6 %. Les caractéristiques initiales étaient similaires dans les groupes de maîtrise du rythme (n = 149) et dans les groupes de maîtrise de la fréquence (n = 155). Les coûts liés à l’arythmie ont compté pour 45 % des dépenses totales. Les patients ayant une maîtrise de la fréquence ont subi moins d’interventions cardiaques (146 vs 238, P < 0,001) grâce à moins de cardioversions et à des coûts liés aux médicaments antiarythmiques plus bas (48 $ CA par patient [intervalle de confiance à 95 % {IC}, 21 $-96 $] vs 1 319 $ par patient [IC à 95 %, 1 124 $-1 522 $]). Cependant, ces différences ont été compensées par des dépenses plus élevées en raison des hospitalisations pour des diagnostics non cardiovasculaires, des dispositifs implantables contre l’arythmie cardiaque et des médicaments non cardiovasculaires dans le groupe de la maîtrise de la fréquence. Le coût total par patient n’a pas été significativement différent entre les stratégies de maîtrise du rythme (72 764 $ [IC à 95 %, 61 575 $-85 145 $]) et les stratégies de maîtrise de la fréquence (78 767 $ [IC à 95 %, 67 101 $-92 139 $]).ConclusionDans la population étudiée, la stratégie thérapeutique utilisée pour prendre en charge la FA chez les patients ayant une insuffisance cardiaque grave semble avoir peu d’influence sur l’ensemble du fardeau financier, qui demeure substantiel.