Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2727000 | Canadian Journal of Cardiology | 2013 | 7 Pages |
BackgroundHigh-intensity interval exercise (HIIE) is gaining in popularity in fitness centres, even among coronary heart disease (CHD) patients. However, whether HIIE can have deleterious acute effects on the vasculature in CHD has not been studied. We hypothesized that when compared with moderate-intensity continuous exercise (MICE), a single bout of HIIE could lead to vascular damage and increasing numbers of circulating endothelial and platelet microparticles (EMPs, PMPs) in stable, physically fit CHD patients.MethodsNineteen male CHD patients (aged 62 ± 11 years) underwent, in random order, a single session of HIIE corresponding to 15-second intervals at 100% of peak power output and 15-second passive recovery intervals, and an isocaloric MICE session. EMPs (CD31+ and/or CD62E+ and CD42b−); PMPs (CD42b+); nitrates and nitrites; prostacycline; and troponin T, cardiac form (cTnT), were measured 10 minutes before exercise and 20 minutes, 24 hours, and 72 hours after both exercise sessions.ResultsEMPs, PMPs, nitrates and nitrites, prostacycline, and cTnT remained unchanged after both HIIE and MICE exercise sessions. Initial EMP concentration correlated inversely with EMP concentration 20 minutes post exercise, irrespective of exercise modality (r = 0.78, P < 0.0001).ConclusionsA single HIIE session with very short exercise and passive recovery periods appears safe and does not induce changes to markers of endothelial function. Future studies are required to determine the safety of a long-term HIIE training program.
RésuméIntroductionL’exercice intermittent á haute intervalles de haute intensité (EIHI) gagne en popularité dans les centres de conditionnement physique, même chez les patients ayant une coronaropathie. Cependant, la question de savoir s'il existe des effets délétères á court terme de ce type d'exercice sur la paroi vasculaire chez des patients coronariens n'a jamais été étudiée. Nous posons l’hypothèse que lorsque l’EIHI est comparé à l’exercice continu d’intensité modérée (ECIM), une seule séance pourrait mener à des lésions vasculaires et à l’augmentation du nombre de microparticules circulantes endothéliales et plaquettaires (MPE et MPP) chez les patients ayant une coronaropathie qui sont stables et en bonne forme physique.MéthodesDix-neuf (19) patients de sexe masculin ayant une coronaropathie (âgés de 62 ± 11 ans) ont subi, selon un ordre au hasard, une simple séance d’EIHI correspondant à des intervalles de 15 secondes à 100 % du pic de puissance maximale et des intervalles de récupération passive de 15 secondes, et une séance isoénergétique d’ECIM. Les MPE (CD31+ et/ou CD62E+ et CD42b−), les MPP (CD42b+), les nitrates et les nitrites; la prostacycline, la troponine T et la troponine T cardiaque (TnTc) ont été mesurés 10 minutes avant l’exercice, et 20 minutes, 24 heures et 72 heures après les deux séances d’exercice.RésultatsLes MPE, les MPP, les nitrates et les nitrites, la prostacycline et la TnTc sont demeurés inchangés après les séances d’EIHI et d’ECIM. La concentration initiale de MPE a été inversement corrélée à la concentration de MPE 20 minutes après l’exercice, sans distinction du type d’exercice (r = 0,78, P < 0,0001).ConclusionsUne seule séance d’EIHI au moyen d’exercices très courts et de périodes de récupération passive semble sécuritaire et n’induit pas de changements dans les marqueurs du fonctionnement endothélial. D'autres études sont nécessaires pour déterminer l’innocuité à long terme du programme d’entraînement de type EIHI.