Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2727129 | Canadian Journal of Cardiology | 2016 | 7 Pages |
Sudden cardiac death (SCD) in a young seemingly healthy athlete is a tragic and often highly publicized event. Preparticipation screening aims to identify those affected by cardiovascular diseases who may be at higher risk of SCD during sports participation. There are conflicting recommendations from the American Heart Association and the European Society of Cardiology regarding screening electrocardiograms (ECGs) before participation in sports. The use of an ECG as a screening strategy has been questioned, with a large number of abnormal test results observed in athletes resulting from the electrocardiographic changes that occur in a highly trained individual overlapping with findings suggestive of a pathologic condition. An abnormal 12-lead ECG triggers further examinations, which are expensive given the low diagnostic yield of most abnormal electrocardiographic patterns. Universal screening of young athletes poses logistic and financial challenges. There are currently no Canadian guidelines regarding preparticipation screening of athletes. Screening of athletes ignores the much larger group of young nonathletes who participate in vigorous recreational activity and who collectively represent a population in which a much larger number of SCDs can be predicted to occur. While waiting for the best screening approach in Canada, increased awareness of and access to automated external defibrillators, along with training in cardiopulmonary resuscitation, can help reduce the number of SCDs. In some jurisdictions, electrocardiographic screening has been eschewed in favour of such an approach. Specific physician training in the field of sports cardiology with availability of experts throughout Canada may be a useful start. We provide suggestions and call for the development of Canadian guidelines by appropriate organizations.
RésuméLa mort subite d’origine cardiaque (MSOC) chez les jeunes individus apparemment en santé est un événement tragique et souvent très publicisé. Le dépistage avant la participation à un sport vise à déceler les individus atteints de maladies cardiovasculaires qui sont exposés à un risque plus élevé de MSOC. Des recommandations contradictoires proviennent de la Société Américaine de Cardiologie et la Société Européenne de Cardiologie concernant les électrocardiogrammes de dépistage (ÉCG) avant la participation. L’utilisation des ÉCG comme stratégie de dépistage a souvent été remise en question du fait d’un grand nombre de résultats anormaux observés lors des examens réalisés chez des athlètes en raison de modifications à l’ÉCG qui apparaissent chez les individus très entraînés et qui se superposent à des résultats évocateurs d’une pathologie. L’ÉGG à 12 dérivations qui est positif entraîne d’autres examens dispendieux étant donné le faible rendement diagnostique de la plupart des tracés anormaux d’ÉCG. Le dépistage universel des jeunes athlètes pose des difficultés logistiques et financières. Il n’existe actuellement pas de lignes directrices canadiennes concernant le dépistage des athlètes. Le dépistage des athlètes ne tient pas compte du groupe plus nombreux de jeunes non-athlètes qui participent à des activités récréatives vigoureuses et qui représentent collectivement une population chez qui l’on peut prédire la survenue d’un nombre beaucoup plus grand de MSOC. Dans l’attente d’une meilleure approche de dépistage au Canada, une sensibilisation accrue et un accès aux défibrillateurs externes automatiques ainsi qu’une formation en RCR peuvent aider à réduire le nombre de MSOC. Certaines autorités ont rejeté le dépistage par ÉCG en faveur d’une telle approche. Une formation particulière des médecins dans le domaine de la cardiologie du sport ainsi que la disponibilité d’experts à travers le Canada peut constituer un point de départ utile. Nous donnons des suggestions et demandons l’élaboration de lignes directrices canadiennes par les organismes appropriés.