Article ID Journal Published Year Pages File Type
2727135 Canadian Journal of Cardiology 2016 7 Pages PDF
Abstract

Sudden cardiac death (SCD) in an apparently healthy individual is a tragedy that prompts a series of investigations to identify the cause of death and to prevent SCD in potentially at-risk family members. Several inherited channelopathies and cardiomyopathies, including long QT syndrome (LQTS), catecholaminergic polymorphic ventricular cardiomyopathy (CPVT), hypertrophic cardiomyopathy (HCM), and arrhythmogenic right ventricular cardiomyopathy (ARVC) are associated with exercise-related SCD. Exercise restriction has been a historical mainstay of therapy for these conditions. Syncope and cardiac arrest occur during exercise in LQTS and CPVT because of ventricular arrhythmias, which are managed with β-blockade and exercise restriction. Exercise may provoke hemodynamic or ischemic changes in HCM, leading to ventricular arrhythmias. ARVC is a disease of the desmosome, whose underlying disease process is accelerated by exercise. On this basis, expert consensus has erred on the side of caution, recommending rigorous exercise restriction for all inherited arrhythmias. With time, as familiarity with inherited arrhythmia conditions has increased and patients with milder forms of disease are diagnosed, practitioners have questioned the historical rigorous restrictions advocated for all. This change has been driven by the fact that these are often children and young adults who wish to lead active lives. Recent evidence suggests a lower risk of exercise-related arrhythmias in treated patients than was previously assumed, including those with previous symptoms managed with an implantable cardioverter-defibrillator. In this review, we emphasize shared decision making, monitored medical therapy, individual and team awareness of precautions and emergency response measures, and a more permissive approach to recreational and competitive exercise.

RésuméLa mort subite d’origine cardiaque chez une personne apparemment en bonne santé est un événement tragique qui impose de procéder à une série d’évaluations afin d’en déterminer la cause et de la prévenir chez les membres de la famille pouvant être à risque. Plusieurs canalopathies et cardiomyopathies héréditaires, notamment le syndrome du QT long (SQTL), la tachycardie ventriculaire polymorphe catécholaminergique, la cardiomyopathie hypertrophique (CMH) et la cardiomyopathie arythmogène du ventricule droit, sont associées à la mort subite d’origine cardiaque liée à l’exercice. Jusqu’ici, la restriction de l’exercice a toujours constitué la pierre angulaire de la prise en charge de ces affections. En présence de SQTL congénital ou de tachycardie ventriculaire polymorphe catécholaminergique, une syncope et un arrêt cardiaque peuvent survenir durant l’exercice à cause d’arythmies ventriculaires, qui sont prises en charge par l’administration d’un bêtabloquant et la restriction de l’exercice. En présence d’une CMH, l’exercice peut entraîner des modifications hémodynamiques ou ischémiques et ainsi provoquer des arythmies ventriculaires. La cardiomyopathie arythmogène du ventricule droit est une maladie du desmosome dont le processus morbide sous-jacent est accéléré par l’exercice. Par conséquent, les experts s’entendent couramment pour dire que la prudence est de rigueur et recommandent une restriction stricte de l’exercice pour tous les types d’arythmies héréditaires. Or, avec le temps, une meilleure connaissance des arythmies héréditaires et le diagnostic de formes plus légères de la maladie ont fait en sorte que les praticiens remettent maintenant en question la recommandation de strictes restrictions dans tous les cas. Ce changement est motivé par le fait que les patients sont souvent des enfants ou de jeunes adultes qui désirent mener une vie active. De récentes données probantes semblent indiquer une diminution du risque d’arythmie liée à l’exercice plus importante que celle présumée antérieurement chez les patients traités, notamment ceux ayant déjà présenté des symptômes maîtrisés par un défibrillateur cardioverteur implantable. Dans le présent article, nous mettons l’accent sur la prise de décision partagée, la surveillance du traitement médical, la sensibilisation du patient et de l’équipe aux précautions et aux mesures à prendre en cas d’urgence, et l’adoption d’une approche plus permissive à l’égard de l’exercice tant en contexte récréatif que compétitif.

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