| Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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| 2727464 | Canadian Journal of Cardiology | 2012 | 5 Pages |
BackgroundPulmonary hypertension is highly prevalent in advanced heart failure (HF) despite optimal medical and device therapies. The objective of this investigation was to report on a single centre's experience of open-label chronic sildenafil therapy in patients with advanced HF.MethodsWe conducted a retrospective systematic medical record review of all patients evaluated at our institution for heart transplantation who had also been treated with chronic sildenafil therapy. Baseline demographics, comorbidities, and concomitant medications, as well as the results of laboratory investigations and physiological testing, were abstracted from patient medical records. Change in systolic and mean pulmonary artery pressure (PAP), transpulmonary gradient, cardiac output and cardiac index, and selected laboratory parameters was analyzed by means of the Wilcoxon rank sum test. Outcomes of interest included New York Heart Association (NYHA) functional class after 6 months of therapy and adverse effects attributable to sildenafil.ResultsThe 16 patients undergoing evaluation for cardiac transplantation combined for 4166 patient-days on sildenafil, with a mean dose of 102.5 ± 54.0 mg/d. None discontinued because of side effects. At 6 months, there was an improvement in the cardiac index (P = 0.014) and systolic PAP (P = 0.049) without any significant change in other hemodynamic parameters. Ten patients (62.5%) experienced an improvement in their NYHA functional class, 8 (50%) received a heart transplantation, and 2 (12.5%) improved sufficiently to be removed from the transplant list.ConclusionChronic sildenafil therapy was well tolerated and associated with improved functional capacity and decreased systolic PAP. Properly controlled randomized studies of the long-term usefulness of sildenafil therapy in advanced HF populations are warranted.
RésuméIntroductionL'hypertension pulmonaire est très répandue dans l'insuffisance cardiaque avancée en dépit des traitements optimaux, à la fois pharmacologiques et par dispositifs. L'objectif de cette recherche était de rapporter l'expérience d'un seul centre sur un traitement chronique ouvert par sildénafil chez les patients ayant une insuffisance cardiaque avancée.MéthodesNous avons mené une revue systématique rétrospective des dossiers médicaux de tous les patients qui ont été évalués à notre institution pour une transplantation cardiaque et qui ont aussi suivi un traitement chronique par sildénafil. Les données démographiques de base, les comorbidités, les médicaments concomitants, ainsi que les résultats des analyses de laboratoire et des épreuves physiologiques ont été extraits des dossiers médicaux des patients. Les modifications dans la pression artérielle pulmonaire (PAP) systolique et moyenne, le gradient transpulmonaire, le débit cardiaque et l'index cardiaque, et les paramètres de laboratoire sélectionnés ont été analysés au moyen du test de Wilcoxon (dit de la somme des rangs). Les résultats intéressants comprenaient la classification fonctionnelle selon la New York Heart Association (NYHA) après 6 mois de traitement et les effets indésirables attribuables au sildénafil.RésultatsLes 16 patients subissant l'évaluation pour la transplantation cardiaque ont totalisé 4 166 patients-jours sous sildénafil, pour une dose moyenne de 102,5 ± 54,0 mg/d. Aucun patient n'a cessé le traitement à cause des effets secondaires. Après 6 mois, il y a eu une amélioration de l'index cardiaque (P = 0,014) et de la PAP systolique (P = 0,049) sans modifications importantes des autres paramètres hémodynamiques. Dix patients (62,5 %) ont noté une amélioration de leur classification fonctionnelle selon la NYHA, 8 (50 %) ont reçu une transplantation cardiaque et 2 (12,5 %) se sont suffisamment améliorés pour être retirés de la liste de transplantation.ConclusionLe traitement chronique par sildénafil a été bien toléré et a été lié à l'amélioration de la capacité fonctionnelle et à la diminution de la PAP systolique. Des études à répartition aléatoire sur l'utilité à long terme du traitement par sildénafil chez les populations ayant une insuffisance cardiaque avancée faites convenablement sont nécessaires.
