Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2727727 | Canadian Journal of Cardiology | 2013 | 5 Pages |
BackgroundInfective endocarditis (IE) is an uncommon but potentially life-threatening disease. Poor oral hygiene has been assumed as an important risk factor for IE. We aimed to investigate whether the improvement of oral hygiene through dental scaling could reduce the risk of IE.MethodsFrom January 1, 2000 to December 31, 2009, a total of 736 patients with newly diagnosed IE were identified from the National Health Insurance Research Database. On the same date of enrollment, 10 patients (without IE) with matched age, sex, and underlying diseases were selected to be the control group for each study patient. The frequency of dental scaling before the enrollment was analyzed and compared between the study and the control groups.ResultsThe percentages of patients who ever received dental scaling before the enrollment were higher in the control group than that in the study group. For patients who received dental scaling once in 2 years, the risk of IE can be reduced by about 15% (odds ratio, 0.845; 95% confidence interval, 0.693-1.012) with a borderline P value (P = 0.058). Moreover, the risk of IE decreased significantly among patients who received dental scaling at least once per year, with an odds ratio of 0.696 (95% confidence interval, 0.542-0.894; P = 0.005).ConclusionsImprovement of oral hygiene by dental scaling may reduce the risk of IE. More frequent and regular dental scaling (at least once per year) was associated with a significant decrease in IE.
RésuméIntroductionL'endocardite infectieuse (EI) est une maladie rare susceptible de mettre en danger la vie. On suppose qu'une mauvaise hygiène dentaire soit un facteur de risque important de l'EI. Notre but était d'examiner si l'amélioration de l'hygiène dentaire par le détartrage pouvait réduire le risque d'EI.MéthodesDu 1er janvier 2000 au 31 décembre 2009, un total de 736 patients ayant nouvellement reçu un diagnostic d'EI ont été identifiés à partir de la base de données de la National Health Insurance Research. Au même jour d'inscription, 10 patients (n'ayant pas d'EI) appariés selon l'âge, le sexe et les maladies sous-jacentes ont été sélectionnés pour être les témoins de chaque patient à l'étude. La fréquence du détartrage avant l'inscription a été analysée et comparée entre le groupe expérimental et le groupe témoin.RésultatsLe pourcentage de patients qui avaient déjà reçu un détartrage avant l'inscription était plus élevé dans le groupe témoin que dans le groupe expérimental. Chez les patients qui avaient reçu un détartrage une fois tous les 2 ans, le risque d'EI a pu être réduit d'environ 15 % (ratio d'incidence approché, 0,845; intervalle de confiance de 95 %, 0,693-1,012) avec une valeur P limite (P = 0,058). De plus, le risque d'EI diminuait significativement chez les patients qui avaient reçu un détartrage au moins une fois par année, avec un ratio d'incidence approché de 0,696 (intervalle de confiance de 95 %, 0,542-0,894; P = 0,005).ConclusionsL'amélioration de l'hygiène dentaire par le détartrage peut réduire le risque d'EI. Un détartrage plus fréquent et régulier (au moins une fois par année) a été associé à une diminution significative de l'EI.