Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2727870 | Canadian Journal of Cardiology | 2013 | 5 Pages |
BackgroundDual-chamber pacemakers frequently document atrial fibrillation (AF) in patients without symptoms. Pacemaker-detected AF is associated with a 2.5-fold increased risk of stroke, although it is not established whether oral anticoagulation reduces this risk. This study sought to determine the prevalence and predictors of pacemaker-detected AF and to document current oral anticoagulant use.MethodsA retrospective analysis included all patients from a single academic hospital who had pacemakers capable of documenting AF. Blinded evaluation of all echocardiograms conducted within 6 months of implantation was performed.ResultsOf 445 patients, pacemaker-detected AF was present in 246 (55.3%), who were older (74.3 ± 13.7 years vs 71.7 ± 14.4, P = 0.046), more likely to have a history of clinical AF (29.7% vs 19.1%, P = 0.01), and had a larger left atrial volume index (34.4 ± 11.8 mL/m2 vs 30.0 ± 9.9 mL/m2, P = 0.019) than the patients without pacemaker-detected AF. Among patients without a clinical history of AF, left atrial volume index was higher among those with pacemaker-detected AF (33.7 ± 11.3 mL/m2 vs 29.0 ± 10.1 mL/m2, P = 0.034). Anticoagulants were used in 35.3% of patients with pacemaker-detected AF, compared with 21.6% of patients without (P < 0.05). In patients with pacemaker-detected AF, anticoagulants were used more frequently among patients who also had clinical AF (58.9%) compared with those without (23.7%, P < 0.001).ConclusionsPacemaker-detected AF occurs in 50% of pacemaker patients and is treated with anticoagulants in less than 25% of patients who do not have a history of clinical AF. Clinical trials are needed to determine the role of anticoagulation in this population.
RésuméIntroductionLes stimulateurs cardiaques double chambre documentent fréquemment la fibrillation auriculaire (FA) chez les patients sans symptômes. La FA détectée par le stimulateur cardiaque est associée à une augmentation de 2,5 fois du risque d’accident vasculaire cérébral, bien qu’il n’ait pas été établi si l’anticoagulation orale réduit ce risque. Cette étude visait à déterminer la prévalence et les prédicteurs de FA détectée par le stimulateur cardiaque et à documenter l’utilisation actuelle d’anticoagulants oraux.MéthodesUne analyse rétrospective a inclus tous les patients d’un seul hôpital universitaire qui portaient des stimulateurs cardiaques capables de documenter la FA. Une évaluation à l’insu de tous les échocardiogrammes menés au cours des 6 mois suivant l’implantation a été réalisée.RésultatsLa FA détectée par le stimulateur cardiaque était présente chez 246 des 445 patients (55,3 %), qui étaient plus âgés (74,3 ± 13,7 ans vs 71,7 ± 14,4, P = 0,046), plus susceptibles d’avoir des antécédents de FA clinique (29,7 % vs 19,1 %, P = 0,01) et qui avaient un plus grand indice de volume auriculaire gauche (34,4 ± 11,8 ml/m2 vs 30,0 ± 9,9 ml/m2, P = 0,019). Chez les patients sans antécédents cliniques de FA, l’indice de volume auriculaire gauche était plus élevé chez ceux ayant une FA détectée par le stimulateur cardiaque (33,7 ± 11,3 ml/m2 vs 29,0 ± 10,1 ml/m2, P = 0,034). Les anticoagulants étaient utilisés chez 35,3 % des patients ayant une FA détectée par le stimulateur cardiaque comparativement à 21,6 % des patients n’en ayant pas (P < 0,05). Chez les patients ayant une FA détectée par le stimulateur cardiaque, les anticoagulants étaient utilisés plus fréquemment chez les patients qui avaient aussi une FA clinique (58,9 %) comparativement à ceux qui n’en avaient pas (23,7 %, P < 0,001).ConclusionsLa fibrillation auriculaire détectée par le stimulateur cardiaque apparaît chez la moitié des patients portant un stimulateur cardiaque et est traitée par les anticoagulants chez moins de 25 % des patients qui n’ont pas d’antécédents de FA clinique. Des essais cliniques sont nécessaires pour déterminer le rôle de l’anticoagulation chez cette population.