Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2727888 | Canadian Journal of Cardiology | 2009 | 6 Pages |
BackgroundStudies have shown that South Asians are highly susceptible to cardiovascular diseases (CVDs). There is very little information available about the prevalence of risk factors for CVD in the physician population, a group that might be expected to be more aware of cardiovascular risk and health status.AimTo evaluate the prevalence of cardiovascular risk factors – including metabolic, dietary and behavioural – among the physician population in southern India.MethodsApproximately 4000 physicians of differing specialties from eight southern districts in Tamilnadu, India, in and around the city of Madurai were listed. Of these, 1600 were randomly selected to participate in a cross-sectional survey, of which 1514 physicians agreed to participate. The survey included demographic questionnaires, objective measurements of blood pressure, fasting blood sugar, fasting lipids and waist circumference, and questionnaires about their dietary and behavioural habits.ResultsComplete data were available for 1433 physicians. Using a blood pressure cut-off value of 130/85 mmHg or higher, the study recorded a prevalence of 41% among men and 23% among women. On applying the International Diabetes Federation criteria for the metabolic syndrome for the South Asian population, the present study identified 49% of female physicians and 41% of male physicians as having the metabolic syndrome. Only 17% were physically active. Less than one-half of them consumed vegetables. Nearly 31% of male physicians were smokers.ConclusionAnalysis of these data suggests that the risk for CVD and stroke is at epidemic proportions in a cohort of well-educated physicians who are in the highest quintile of income.
HistoriqueLes études démontrent que les Asiatiques du Sud sont très susceptibles aux maladies cardiovasculaires (MCV). On possède très peu d’information sur la prévalence des facteurs de risque de MCV au sein de la population des médecins, un groupe qu’on supposerait plus conscient du risque cardiovasculaire et de l’état de santé.ObjectifÉvaluer la prévalence des facteurs de risque cardiovasculaire, y compris les facteurs métaboliques, diététiques et comportementaux, au sein de la population de médecins du sud de l’Inde.MéthodologieOn recensait environ 4 000 médecins de diverses spécialités provenant de huit districts du sud de Tamilnadu, en Inde, de la ville de Madurai et des environs. De ce nombre, 1 600 ont été choisis au hasard pour participer à un sondage transversal, et 1 514 ont convenu d’y participer. Le sondage incluait des questionnaires démographiques, des mesures objectives de la tension artérielle, la glycémie à jeun, la lipidémie à jeun et le tour de taille, ainsi que des questionnaires sur les habitudes alimentaires et comportementales.RésultatsLes données complètes étaient disponibles à l’égard de 1 433 médecins. Au moyen d’une valeur seuil de pression artérielle d’au moins 130/85 mmHg, l’étude a enregistré une prévalence de 41% chez les hommes et de 23% chez les femmes. Lorsqu’on applique les critères de la Fédération internationale du diabète au sujet du syndrome métabolique au sein de la population sud-asiatique, la présente étude a permis de repérer que 49% des médecins de sexe féminin et 41% de ceux de sexe masculin avaient le syndrome métabolique. Seulement 17% faisaient de l’activité physique. Moins de la moitié consommaient des légumes. Près de 31% des médecins de sexe masculin étaient fumeurs.ConclusionD’après l’analyse de ces données, le risque de MCV et d’accident vasculaire cérébral atteint des proportions épidémiques au sein d’une cohorte de médecins bien éduqués qui font partie du quintile de revenu le plus élevé.