Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2728019 | Canadian Journal of Cardiology | 2008 | 5 Pages |
BackgroundKawasaki disease (KD), while primarily an acute, self-limited, multisystem vasculitis, is more appropriately described as a pancarditis, from a cardiac perspective. Many patients are noted to have ventricular dilation on initial echocardiography; however, functional and structural measurements may remain within the normal range.ObjectiveThe authors sought to determine echocardiographic and electrocardiographic trends after acute KD.MethodsClinical data were reviewed on all patients presenting with acute KD to the Hospital for Sick Children (Toronto, Ontario). Patients with at least three electrocardiograms and echocardiograms over the first year post-KD were eligible. Mixed linear regression analysis for repeated measures was used to determine trends over time and associated factors.ResultsOne hundred seventy-six eligible patients were reviewed. Mean initial coronary artery diameter Z-scores were increased, with 4% having aneurysms. The mean (± SD) initial Z-score of ejection fraction was 0.40 ± 0.84 (P < 0.001 versus normal) and left ventricular enddiastolic dimension (LVED) was 0.97 ± 0.98 (P < 0.001 versus normal). The initial mean QT dispersion was 54 ± 23 ms (P < 0.001 versus normal). Mixed linear regression analysis for repeated measures demonstrated that the LVED Z-score decreased significantly over time, and a greater Z-score was independently associated with a greater initial LVED Z-score. Increased QT dispersion was only related to higher initial dispersion, with no trend over time.ConclusionsWhile systolic ventricular dysfunction may not be evident, subclinical myocardial involvement may be indicated by subtle ventricular dilation and repolarization abnormalities.
HistoriqueLa maladie de Kawasaki (MK), tout en étant principalement une vascularite spontanément résolutive plurisystémique, serait plus adéquatement décrite comme une pancardite d’un point de vue cardiologique. De nombreux patients présentent une dilatation ventriculaire à l’échocardiographie initiale, mais leurs paramètres fonctionnels et structurels peuvent rester à l’intérieur des limites de la normale.ObjectifLes auteurs ont tenté de dégager les tendances échocardiographiques et électrocardiographiques observables à la suite d’une MK aiguë.MéthodesLes données cliniques ont été passées en revue pour tous les patients qui se sont présentés avec une MK aiguë au Hospital for Sick Children (de Toronto en Ontario). Les patients pour lesquels on disposait d’au moins trois électrocardiogrammes et échocardiogrammes pour la première année suivant la MK étaient admissibles. Les auteurs ont dégagé les tendances chronologiques et les facteurs associés en appliquant une analyse de régression linéaire mixte aux paramètres enregistrés successivement.RésultatsLes auteurs ont analysé 176 cas jugés admissibles. Les scores Z pour le diamètre coronarien initial moyen étaient augmentés, 4% présentant des anévrismes. Le score Z initial moyen (± ÉT) de la fraction d’éjection était de 0,40 ± 0,84 (P < 0,001 vs normal) et la dimension télédiastolique du ventricule gauche (DTDVG) était de 0,97 ± 0,98 (P < 0,001 vs normale). La dispersion initiale moyenne du QT était de 54 ± 23 ms (P < 0,001 vs normale). L’analyse de régression linéaire mixte pour les mesures répétées a révélé que le score Z de la DTDVG avait significativement diminué avec le temps et un score Z plus élevé était associé de manière indépendante à un score Z de la DTDVG initiale plus élevé. L’augmentation de la dispersion QT n’a été associée qu’à une dispersion initiale plus élevée, sans tendance chronologique nette.ConclusionSi la dysfonction ventriculaire systolique n’est pas toujours perceptible, l’atteinte myocardique subclinique se manifeste parfois par une dilatation ventriculaire et des anomalies subtiles de la repolarisation.