Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
2728188 | Canadian Journal of Cardiology | 2006 | 5 Pages |
BackgroundThe optimal treatment of cardiogenic shock (CS) complicating acute myocardial infarction (AMI) remains controversial and continues to be associated with a high mortality rate. The present study evaluated the outcomes of all patients having AMI complicated by CS in a single Canadian province.MethodsAll consecutive patients diagnosed with AMI and CS from October 1997 to December 2002 in Nova Scotia were included in the present study. The Improving Cardiac Outcomes in Nova Scotia (ICONS) registry was used as the principal source of data. The outcome of interest was in-hospital mortality.ResultsDuring the study period, a total of 11,300 patients with AMI were identified, with 707 complicated by CS, for an incidence of AMI+CS of 6.3%. The overall mortality rate for patients with AMI+CS was 60.1%. Multivariate regression analysis identified age older than 65 years (OR 2.0; 95% CI 1.4 to 2.9) and renal insufficiency (OR 2.1; 95% CI 1.4 to 3.2) as independent predictors of mortality, while access to invasive cardiac care (defined as admission or transfer to the only cardiac catheterization-capable centre in Halifax, Nova Scotia) was found to be an independent predictor of survival (OR 0.4; 95% CI 0.3 to 0.5). Access to invasive cardiac care was limited to 414 (59%) patients, 250 (35%) of whom actually underwent cardiac catheterization.ConclusionsAdmissions to a tertiary care centre that can provide invasive care was independently associated with improved survival, and older age and renal insufficiency were associated with death among patients with AMI and CS.
HistoriqueLe traitement optimal de l’infarctus aigu du myocarde (IAM) compliqué par un choc cardiogène (CC) demeure controversé et continue de s’associer à un taux de mortalité élevé. La présente étude a évalué l’issue de tous les patients atteints d’un IAM compliqué par un CC dans une seule province du Canada.MéthodologieTous les patients consécutifs atteints d’un IAM et d’un CC diagnostiqués entre octobre 1997 et décembre 2002 en NouvelleÉcosse ont été inclus dans la présente étude. Le registre du projet ICONS sur l’amélioration des issues cardiovasculaires en Nouvelle-Écosse a servi de source principale de données. L’issue d’intérêt était la mortalité à l’hôpital.RésultatsPendant la période de l’étude, un total de 11 300 patients atteints d’IAM a été repéré, dont 707 cas compliqués par un CC, pour une incidence d’IAM+CC de 6,3%. Le taux de mortalité global des patients atteints d’IAM+CC était de 60,1%. L’analyse de régression multivariée a permis d’établir que le fait d’avoir plus de 65 ans (RR 2,0; 95% IC 1,4 à 2,9) et de souffrir d’insuffisance rénale (RR 2,1; 95% IC 1,4 à 3,2) était un prédicteur indépendant de mortalité, tandis que l’accès à des soins cardiaques effractifs, défini comme une hospitalisation ou un transfert au seul centre apte à procéder à des cathétérismes cardiaques (à Halifax, en Nouvelle-Écosse), constituait un prédicteur indépendant de survie (RR 0,4; 95% IC 0,3 à 0,5). L’accès à des soins cardiaques effractifs s’est limité à 414 patients (59%), dont 250 (35%) ont subi un cathétérisme cardiaque.ConclusionsL’hospitalisation dans un centre de soins tertiaires capable d’offrir des soins effractifs s’associait de manière indépendante à une amélioration de la survie, tandis que le fait d’être âgé et de souffrir d’insuffisance rénale s’associait au décès chez les patients atteints d’IAM et de CC.