Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2728228 | Canadian Journal of Cardiology | 2007 | 5 Pages |
PurposeThe Canadian Hypertension Education Program (CHEP) was initiated in 1999 to improve hypertension management in Canada. The objective of the present study was to compare antihypertensive pharmacotherapy in Canada before and after the CHEP.MethodsData were obtained from the longitudinal National Population Health Surveys, which consisted of five cycles at two-year intervals from 1994 to 2002. Recent hypertensive respondents 20 years of age and older were identified the first time hypertension was reported or treated, and were included in a study population of 1453 newly diagnosed hypertensive patients. Persistence with medication use was assessed in the cycle after the first report of hypertension.ResultsAntihypertensive medication use within two years of hypertension diagnosis increased with age, from 35% in patients 20 to 39 years of age, to 72.1% in those 80 years of age and older. Antihypertensive medication use increased after the CHEP (from 49.2% to 53.8% of the population), as did the use of multiple antihypertensive medications (from 7.5% to 10.6%). The most commonly used antihypertensive medication for men was angiotensin-converting enzyme inhibitors (beta-blockers were second), but the most common medication for women was diuretics. The overall persistence rate for antihypertensive medication use was 73.2% over two years, which had increased after the CHEP (from 70.4% to 75.4%).ConclusionsThe implementation of the CHEP was followed by increased antihypertensive medication use, increased use of multiple antihypertensive medications and improved persistence with medication use. Although causality cannot be established with the design of the present study, improved hypertension management in Canada is heartening. Sex-related differences were observed in prescribed medications, even though clinical guidelines do not differentiate between sexes.
ButLe Programme d’éducation canadien sur l’hypertension (PECH) a été mis sur pied en 1999 afin d’améliorer la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA) au Canada. La présente étude avait pour but de comparer la pharmacothérapie antihypertensive au Canada, avant et après l’instauration du PECH.MéthodeLes données ont été tirées des Enquêtes nationales sur la santé de la population, de type longitudinal, menées en cinq cycles, à deux ans d’intervalle, de 1994 à 2002. Des répondants de 20 ans et plus, chez qui un diagnostic d’HTA avait été posé depuis peu ont été repérés au moment de la première déclaration ou du premier traitement, puis inclus dans une population à l’étude composée de 1453 nouveaux patients hypertendus. Le maintien de la médication a été évalué au cours du cycle suivant la première déclaration d’HTA.RésultatsL’emploi des médicaments antihypertenseurs au cours des deux années suivant la pose du diagnostic augmentait avec l’âge; de 35% chez les patients âgés de 20 à 39 ans, il est passé à 72,1% chez les patients âgés de 80 ans et plus. Il en allait de même pour l’utilisation de la médication antihypertensive après la mise en œuvre du PECH (de 49,2% à 53,8% de la population) et pour l’association d’antihypertenseurs (de 7,5% à 10,6%). Le type d’antihypertenseurs le plus souvent employé chez les hommes était les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, suivis des bêta-bloquants, tandis que, chez les femmes, c’était les diurétiques. Le taux global de maintien de la médication antihypertensive s’est élevé à 73,2% sur deux ans, ce qui représente une amélioration (de 70,4% à 75,4%) de la situation après l’instauration du PECH.ConclusionsLa mise en oeuvre du PECH a été suivie d’une augmentation de l’emploi des antihypertenseurs et de leur association ainsi que d’une amélioration du maintien de la médication. Même si on ne peut établir de lien causal à partir du présent type d’étude, il est encourageant de constater une amélioration de la prise en charge de l’HTA, au Canada. Des différences liées au sexe ont été observées en ce qui concerne les médicaments prescrits, bien que le guide de pratique clinique ne fasse pas ce genre de distinction.