Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2731114 | Canadian Journal of Cardiology | 2010 | 7 Pages |
BackgroundDyslipidemia results from consumption of a diet rich in saturated fatty acids and is usually associated with cardiovascular disease. A diet rich in unsaturated fatty acids is usually associated with improved cardiovascular condition.ObjectiveTo investigate whether a high-fat diet rich in unsaturated fatty acids (U-HFD) – in which fatty acid represents approximately 45% of the total calories – impairs the cardiovascular system.MethodsMale, 30-day-old Wistar rats were fed a standard (control) diet or a U-HFD containing 83% unsaturated fatty acid for 19 weeks. The in vivo electrocardiogram, the spectral analysis of heart rate variability, and the vascular reactivity responses to phenylephrine, acetylcholine, noradrenaline and prazosin in aortic ring preparations were analyzed to assess the cardiovascular parameters.ResultsAfter 19 weeks, the U-HFD rats had increased total body fat, baseline glucose levels and feed efficiency compared with control rats. However, the final body weight, systolic blood pressure, area under the curve for glucose, calorie intake and heart weight/final body weight ratio were similar between the groups. In addition, both groups demonstrated no alteration in the electrocardiogram or cardiac sympathetic parameters. There was no difference in the responses to acetylcholine or the maximal contractile response of the thoracic aorta to phenylephrine between groups, but the concentration necessary to produce 50% of maximal response showed a decrease in the sensitivity to phenylephrine in U-HFD rats. The cumulative concentration-effect curve for noradrenaline in the presence of prazosin was shifted similarly in both groups.Conclusions The present work shows that U-HFD did not impair the cardiovascular parameters analyzed.
HistoriqueLa dyslipidémie découle de la consommation d’un régime riche en acides gras saturés et s’associe généralement à une maladie cardiovasculaire. Par contre, un régime riche en acides gras non saturés est généralement lié à une amélioration de l’état cardiovasculaire.ObjectifExplorer si un régime cétogène riche en acides gras non saturés (RC-N), dans lequel les acides gras représentent environ 45% des calories totales, nuit au système cardiovasculaire.MéthodologieDes rats mâles Wistar de 30 jours ont été nourris au moyen d’un régime standard (groupe témoin) ou d’un RC-N contenant 83% d’acides gras non saturés pendant 19 semaines. Les chercheurs ont analysé l’électrocardiogramme in vivo, l’analyse spectrale de la variabilité du rythme cardiaque et les réponses de réactivité vasculaire à la phényléphrine, à l’acétylcholine, à la noradrénaline et à la prazosine dans les préparations de l’anneau aortique afin d’évaluer les paramètres cardiovasculaires.RésultatsAu bout de 19 semaines, les rats RC-N présentaient une masse grasse totale, une glycémie de départ et une capacité de transformation des aliments plus élevées que les rats témoins. Cependant, le poids corporel final, la tension artérielle systolique, la surface sous la courbe de glycémie, l’apport calorique et le ratio entre le poids du cœur et le poids corporel final étaient similaires entre les deux groupes. De plus, les deux groupes n’ont démontré aucune altération de l’électrocardiogramme ou des paramètres sympathiques cardiaques. La réponse à l’acétylcholine ou la réponse contractile maximale de l’aorte thoracique à la phényléphrine ne différait pas entre les groupes, mais la concentration nécessaire pour produire 50% de la réponse maximale était moins sensible à la phényléphrine chez les rats RC-N. La déviation de la courbe concentration-effet cumulative de noradrénaline en présence de prazosine était similaire entre les deux groupes.ConclusionsLes présents travaux révèlent qu’un RC-N ne nuisait pas aux paramètres cardiovasculaires analysés.