Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2731858 | Canadian Journal of Cardiology | 2015 | 6 Pages |
BackgroundEarly invasive intervention is associated with shorter length of stay (LOS) and similar outcomes in a delayed strategy in lower-risk patients with non-ST segment elevation acute coronary syndromes (NSTEACS), but is superior in higher-risk patients. However, early invasive intervention might be constrained by the need to mobilize the on-call team on weekends. We evaluated costs associated with an early vs delayed invasive intervention strategy, including patients who present on weekends.MethodsHealth care utilization was extracted from the Timing of Intervention in Acute Coronary Syndromes (TIMACS) trial for Canadian patients from case report forms. Only direct costs were considered and only hospitalization events were included. Canadian unit costs were applied to health care resources consumed for all patients. Sensitivity and subgroup analyses were performed.ResultsEarly invasive intervention reduced LOS costs by $2808 (95% confidence interval [CI], $4,629-$987). Total costs per Canadian patient for early invasive intervention were $16,579 (95% CI, $14,949-$18,209) compared with $19,517 (95% CI, $17,897-$21,136) for the delayed invasive approach. This resulted in a savings of $2938 (95% CI, $5236-$640). Findings were confirmed using bootstrap simulation. Sensitivity analyses confirmed savings regardless of proportion of cases done on weekends. All subgroup costs favoured early intervention.ConclusionsEarly invasive strategy was cost-saving, even on weekends, for Canadian NSTEACS patients because of significant LOS savings. Because many high-risk NSTEACS patients receive delayed intervention because of weekend catheterization laboratory status, these findings support opening catheterization laboratories on weekends to facilitate the use of early invasive intervention.
RésuméIntroductionL’intervention effractive précoce est associée à une durée de séjour (DS) plus courte et la stratégie d’intervention différée à des résultats similaires chez les patients souffrant de syndromes coronariens aigus (SCA) sans sus-décalage du segment ST exposés à un risque plus faible, mais elle est supérieure chez les patients exposés à un risque plus élevé. Cependant, l’intervention effractive précoce serait limitée par la nécessité de mobiliser l’équipe sur appel durant les fins de semaine. Nous avons évalué les coûts associés à la stratégie d’intervention effractive précoce vs la stratégie d’intervention effractive différée, y compris pour les patients qui se présentent les fins de semaine.MéthodesLes données sur l’utilisation des soins de santé étaient extraites de l’essai TIMACS (Timing of Intervention in Acute Coronary Syndromes) sur les patients canadiens à partir des formulaires d’exposés de cas. Seuls les coûts directs étaient considérés et seuls les cas d’hospitalisation étaient inclus. Les coûts unitaires canadiens étaient appliqués aux ressources en soins de santé consommées pour les patients. Les analyses de sensibilité et par sous-groupes étaient réalisées.RésultatsL’intervention effractive précoce réduisait les coûts de la DS de 2808 $ (intervalle de confiance [IC] à 95 %, 4629 $-987 $). Les coûts totaux de l’intervention effractive précoce par patient canadien étaient de 16 579 $ (IC à 95 %, 14 949 $-18 209 $) comparativement à ceux de l’approche effractive différée qui étaient de 19 517 $ (IC à 95 %, 17 897 $-21 136 $). Cela entraînait une réduction de 2938 $ (IC à 95 %, 5236 $-640 $). Les résultats étaient confirmés à l’aide de la simulation d’autoamorçage. Les analyses de sensibilité confirmaient les économies, quelle que soit la proportion de cas les fins de semaine. Tous les coûts des sous-groupes favorisaient l’intervention précoce.ConclusionsLa stratégie effractive précoce réduisait les coûts associés aux patients canadiens souffrant de SCA sans sus-décalage du segment ST, même les fins de semaine, en raison des économies importantes sur la DS. Puisque plusieurs patients souffrant de SCA sans sus-décalage du segment ST exposés à un risque élevé subissent une intervention différée en raison de la non-disponibilité des laboratoires de cathétérisme la fin de semaine, ces résultats appuient l'ouverture des laboratoires de cathétérisme les fins de semaine pour faciliter l'utilisation de l'intervention effractive précoce.