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2731862 Canadian Journal of Cardiology 2015 7 Pages PDF
Abstract

BackgroundRural residence is a negative prognostic factor for heart failure (HF). The objective was to explore rural and urban differences in the utilization, adherence, and persistence with medications, and mortality among incident HF patients.MethodsUsing administrative databases from Alberta (Canada), subjects > 65 years old with a first hospitalization for HF between 1999 and 2008 who survived ≥ 90 days after discharge were identified. Pharmacy claims for renin-angiotensin system (RAS) agents, β-blockers (BBs), digoxin, or spironolactone were identified. The association between rural and urban residence and medication utilization, adherence (optimal adherence defined as ≥ 80% adherence over 1 year), persistence, and 1-year mortality was assessed.ResultsThe cohort included 10,430 patients, with a mean age of 80.2 (SD, 7.7) years, 47% were male, and 25% were rural residents. Rural residents were less likely to receive RAS agents (74% vs 79%, adjusted odds ratio [aOR], 0.78; 95% confidence interval [CI], 0.69-0.89) or BBs (44% vs 54%; aOR, 0.83; 95% CI, 0.73-0.93) than urban residents, but had similar use of other medications. Although < 69% of patients who received RAS agents and 53% who received BBs had optimal adherence, few differences in adherence or persistence were detected among patients in rural vs urban areas. The 1-year mortality rate was significantly lower for patients who demonstrated optimal adherence to RAS agents or BBs (aOR, 0.78; 95% CI, 0.65-0.94) with no significant differences in the first 6 months between patients residing in rural vs urban areas.ConclusionsRural residents with HF were less likely to receive RAS agents or BBs, but few differences in adherence were noted compared with their urban counterparts. Suboptimal adherence with evidence-based HF therapy was associated with increased risk of mortality.

RésuméIntroductionLa résidence en zone rurale est un facteur pronostique négatif de l’insuffisance cardiaque (IC). L’objectif était d’examiner les différences entre le milieu rural et le milieu urbain quant à l’utilisation, l’observance et la persévérance dans la prise des médicaments, ainsi que la mortalité chez les patients nouvellement atteints d’IC.MéthodesÀ l’aide des banques de données administratives de l’Alberta (Canada), les sujets > 65 ans ayant eu une première hospitalisation pour une IC entre 1999 et 2008 qui survivaient ≥ 90 jours après le congé étaient relevés. Les demandes de remboursement pour des agents agissant sur le système rénine-angiotensine (SRA), des β-bloquants (BB), de la digoxine ou de la spironolactone étaient relevées. L’association entre la résidence en zone rurale et la résidence en zone urbaine pour ce qui est de l’utilisation des médicaments, de l’observance (observance optimale définie comme étant une observance ≥ 80 % durant 1 an), de la persévérance et de la mortalité à 1 an était évaluée.RésultatsLa cohorte de 10 430 patients dont l’âge moyen était de 80,2 (écart-type, 7,7) ans comptait 47 % d’hommes et 25 % de résidents de zones rurales. Il était moins probable que les résidents de zones rurales reçoivent des agents agissant sur le SRA (74 % vs 79 %, ratio d’incidence approché ajusté [RIAa], 0,78; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 0,69-0,89) ou des BB (44 % vs 54 %; RIAa, 0,83; IC à 95 %, 0,73-0,93) que les résidents de zones urbaines, mais l’utilisation était similaire pour les autres médicaments. Bien que < 69 % des patients qui recevaient des agents agissant sur le SRA et 53 % des patients qui recevaient des BB montraient une observance optimale, peu de différences dans l’observance ou la persévérance étaient détectées entre les patients des zones rurales vs les patients des zones urbaines. La mortalité à 1 an était significativement plus faible chez les patients qui démontraient une observance optimale du traitement par les agents agissant sur le SRA ou les BB (RIAa, 0,78; IC à 95 %, 0,65-0,94), et ce, sans différence significative entre les patients résidant en zone rurale vs les patients résidant en zone urbaine au cours des 6 premiers mois.ConclusionsIl était moins probable que les résidents des zones rurales qui souffrent d’IC reçoivent des agents agissant sur le SRA ou des BB, mais peu de différences dans l’observance étaient notées comparativement à leurs homologues des régions urbaines. Une observance sous-optimale du traitement de l’IC fondé sur des données probantes était associée à l’augmentation du risque de mortalité.

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Authors
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