Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2732083 | Canadian Journal of Cardiology | 2012 | 9 Pages |
BackgroundSocioeconomic status (SES) and area of residence are known to impact access to invasive cardiac procedures. Low SES adversely affects long-term mortality after acute myocardial infarction (AMI). Most of the data were derived from private healthcare systems. Our objectives were to evaluate the effects of SES and area of residence on access to coronary angiography, revascularization and mortality after a first AMI in a publicly-funded healthcare system with a high supply of catheterization facilities.MethodsQuébec administrative databases were used to identify all patients with a first AMI between 1997 and 2001. The SES was determined with the population deprivation index, which has 2 dimensions: material and social. Six-month access to angiography, revascularization and 1-year mortality were considered in proportional hazards survival regression analyses measuring the effect of deprivation and the geographical area of residence, accounting for several other covariates.ResultsThe study cohort consisted of 50,242 patients. The most materially and socially deprived patients had a 16% (95% confidence interval [CI], 1.08-1.25) and 13% (95% CI, 1.05-1.21) relative increased hazard of dying within 1 year respectively compared with the most privileged subjects. This mortality gradient could not be explained by meaningful differences in access to angiography or revascularization. Geography did not influence access to revascularization procedures.ConclusionsDespite universal healthcare system, SES measured with a material and social deprivation index, had significant adverse effect on 1-year mortality after a first AMI. Such findings were not explained by lower access to coronary angiography or revascularization.
RésuméIntroductionLe statut socioéconomique (SSÉ) et la région géographique de résidence sont connus pour avoir une incidence l'accessibilité aux interventions cardiaques effractives. Un faible SSÉ influence défavorablement la mortalité à long terme après un infarctus aigu du myocarde (IAM). La plupart des données provenaient de systèmes de soins de santé privés. Nos objectifs étaient d'évaluer les effets du SSÉ et de la région géographique de résidence sur l'accessibilité à la coronarographie et à la revascularisation, et sur la mortalité après un premier IAM dans un système de soins de santé bénéficiant d'un financement public et ayant une offre élevée d'installations pour les cathétérismes.MéthodesLes bases de données administratives du Québec ont été utilisées pour identifier tous les patients ayant eu un premier IAM entre 1997 et 2001. Le SSÉ a été déterminé à l'aide de l'indice de défavorisation qui comporte 2 dimensions : matérielle et sociale. L'accessibilité à 6 mois pour l'angiographie et la revascularisation, et la mortalité à 1 an ont été considérées dans les analyses de régression des risques proportionnels mesurant les effets de la défavorisation, de la région géographique de résidence et de plusieurs autres covariables.RésultatsLa cohorte étudiée consistait en 50 242 patients. Les patients les plus défavorisés matériellement et socialement ont eu une augmentation du risque relatif de décès à l'intérieur de 1 an par rapport aux patients les plus privilégiés de 16 % (intervalle de confiance de 95 %, 1,08-1,25) et de 13 % (intervalle de confiance de 95 %, 1,05-1,21) respectivement. Ce gradient de mortalité n'a pas pu être expliqué par des différences significatives dans l'accessibilité à l'angiographie ou à la revascularisation. La géographie n'a pas influencé l'accessibilité aux interventions de revascularisation.ConclusionsEn dépit d'un système de soins de santé universel, le SSÉ mesuré à l'aide d'un indice de défavorisation matérielle et sociale, a eu des conséquences défavorables significatives sur la mortalité à 1 an à la suite d'un premier IAM. Ces découvertes n'ont pas été expliquées par la plus faible accessibilité à la coronarographie ou à la revascularisation.