Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2732407 | Canadian Journal of Cardiology | 2010 | 4 Pages |
The inflammatory biomarker high-sensitivity C-reactive protein (hsCRP) has been proposed as a novel instrument to assess cardiovascular risk, to determine the need for statin therapy in specific individuals otherwise not deemed to meet current criteria, and to represent a potential target of treatment. CRP is predominantly secreted by the liver and adipose tissue in response to inflammatory stress and is regulated, in great part, by interleukin-6. The issue of CRP as a causal factor (rather than a biomarker) has been addressed by three types of studies: animal models, in which CRP was injected; transgenic mice over-expressing human CRP; and Mendelian randomization studies. All indicate that CRP may not have a direct role in promoting atherosclerosis but, instead, serves as a marker of vascular inflammation and the presence of atherosclerosis. Several clinical studies have shown that individuals reaching both low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C) and hsCRP targets (LDL-C less than 2.0 mmol/L and hsCRP less than 2 mg/L) have the lowest event rate, suggesting that hsCRP may become a secondary target of treatment after LDL-C. The Justification for the Use of Statins in Prevention: an Intervention Trial Evaluating Rosuvastatin (JUPITER) study showed that apparently healthy men and women with elevated hsCRP, but normal LDL-C (less than 3.4 mmol/L), had an overall 44% reduction in the primary end points with rosuvastatin 20 mg/day. The results of this study have now been incorporated in the new Canadian guidelines for the diagnosis and treatment of dyslipidemia and prevention of cardiovascular disease.
Le biomarqueur inflammatoire de protéine C-réactive à haute sensibilité (PCRhs) est proposé comme instrument novateur pour évaluer le risque cardiovasculaire, déterminer le besoin de thérapie aux statines chez des personnes précises autrement non réputées respecter les critères actuels et représenter une cible potentielle de traitement. La PCR est surtout sécrétée par le foie et les tissus adipeux en réponse à un stress inflammatoire et est régulée en grande partie par l’interleukine-6. Trois types d’études ont soulevé la possibilité que la PCR soit un facteur causal (plutôt qu’un biomarqueur) : sur des modèles animaux à qui on a injecté la PCR, sur des souris transgéniques ayant une surexpression de PCR humaine et sur des études de randomisation mendélienne. Tout indique que la PCR ne jouerait pas un rôle direct dans la promotion de l’athérosclérose, mais qu’elle sert de marqueur d’inflammation vasculaire et d’athérosclérose. Plusieurs études cliniques démontrent que les personnes qui atteignent à la fois les cibles de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (C-LDL) et de PCRhs (C-LDL inférieur à 2,0 mmol/L et PCRhs inférieure à 2 mg/L) présentent le plus faible taux d’événements, ce qui laisse supposer que la PCRhs pourrait devenir une cible secondaire de traitement après la C-LDL. L’étude JUPITER sur la justification d’utiliser des statines en prévention : un essai d’intervention évaluant la rosuvastatine, a démontré que des hommes et femmes apparemment en santé présentant une PCRhs élevée mais un C-LDL normal (inférieur à 3,4 mmol/L) profitaient d’une réduction globale des paramètres ultimes primaires de 44% avec la prise de 20 mg/jour de rosuvastatine. Les résultats de cette étude sont maintenant intégrés aux nouvelles lignes directrices canadiennes sur le diagnostic et le traitement de la dyslipidémie et la prévention des maladies cardiovasculaires.