Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
2732582 | Canadian Journal of Cardiology | 2008 | 6 Pages |
IntroductionMitral regurgitation (MR) in chronic heart failure (CHF) patients frequently worsens with exercise. Cardiac resynchronization therapy (CRT) reduces MR at rest, but its effects on exercise-induced worsening of MR are incompletely explored. The present study examined the influence of CRT on MR during submaximal exercise in CHF patients.MethodsEleven patients with CHF who were treated with CRT underwent echocardiography while performing steady-state exercise during four conduction modes (intrinsic rhythm, right ventricular [RV], biventricular [BiV] and left ventricular [LV] pacing). Measurements of MR were jet area planimetry, effective regurgitant orifice area, peak MR flow rate and regurgitant volume.ResultsAt rest and during exercise, there were no differences in dyssynchrony between intrinsic rhythm and RV pacing. BiV and LV pacing reduced dyssynchrony at rest and during exercise compared with intrinsic conduction and RV pacing, and there were no differences in the magnitude of these effects between these two pacing modes. At rest, RV pacing increased MR compared with intrinsic conduction (MR regurgitant volume; P < 0.05), whereas BiV and LV pacing reduced MR (reductions in effective regurgitant orifice area and jet area; P < 0.02, and MR flow rate; P < 0.05 with BiV pacing from intrinsic conduction). MR significantly increased on exercise with intrinsic rhythm and RV pacing, whereas with LV and BiV pacing, there were no significant exercise-induced increases in any MR variable. There were relationships between changes in measures of dyssynchrony and reductions in MR at rest and during exercise.ConclusionsCRT reduces MR at rest and during exercise, and prevents exercise-induced MR. Reductions in MR during exercise correlate with improvements in dyssynchrony.
IntroductionChez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique (ICC), la régurgitation mitrale (RM) s’aggrave souvent à l’effort. Le traitement par resynchronisation cardiaque (TRC) réduit la RM au repos, mais ses effets sur l’aggravation de la RM à l’effort restent à élucider. La présente étude s’est penchée sur l’influence du TRC sur la RM durant un exercice modéré chez des patients atteints d’ICC.MéthodesOnze patients atteints d’ICC qui étaient traités par TRC ont subi une échocardiographie d’effort à l’équilibre sous quatre modes de conduction (rythme intrinsèque, stimulation ventriculaire droite [VD], biventriculaire [BiV] et ventriculaire gauche [VG]). Les mesures de la RM ont porté sur la planimétrie du jet passant, l’ouverture effective de régurgitation mitrale, le flux de RM de pointe et le volume de régurgitation.RésultatsAu repos et à l’effort, on n’a noté aucune différence de dyssynchronie entre le rythme intrinsèque et la stimulation VD. La stimulation BiV et VG a réduit la dyssynchronie au repos et à l’effort comparativement à la conduction intrinsèque et la stimulation VD et on n’a observé aucune différence quant à l’ampleur de ces effets entre les deux modes de stimulation. Au repos, la stimulation VD a augmenté la RM comparativement à la conduction intrinsèque (volume régurgitant, P < 0,05), tandis que la stimulation BiV et VG a réduit la RM (réduction de l’ouverture effective de régurgitation et du jet passant, P < 0,02 et du flux de RM, P < 0,05 avec stimulation BiV par rapport à la conduction intrinsèque). La RM a significativement augmenté à l’effort avec le rythme intrinsèque et la stimulation VD, tandis qu’avec la stimulation VG et BiV, on n’a noté aucune augmentation significative des variables de la RM à l’effort. On a noté des liens entre les changements des mesures de dyssynchronie et les réductions de la RM au repos et à l’effort.ConclusionsLe TRC réduit la RM au repos et à l’effort et empêche la RM induite par l’exercice. Les réductions de la RM durant l’exercice sont en corrélation avec les améliorations de la dyssynchronie.