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2732668 Canadian Journal of Cardiology 2008 6 Pages PDF
Abstract

Acute decompensated heart failure (ADHF) is a common syndrome that precedes over 100,000 hospitalizations in Canada per year (with length of stay in excess of six to eight days), making this the most costly disorder for patients older than 65 years of age. Over 85% of ADHF patients present with shortness of breath and exhibit evidence of volume overload. These findings may be variable in elderly patients, which complicates diagnosis. In fact, even in experienced centres, diagnostic accuracy is less than 80%. Despite advances in the treatment of chronic heart failure, meaningful improvements in outcomes associated with ADHF are very few. The basic assessment and treatments have not changed (early parenteral diuretics, electrocardiographic and oxygen saturation monitoring, supplemental oxygen administration).The introduction of measurement of natriuretic peptides in those in whom the diagnosis is uncertain may reduced the error rate by over 50%. The use of vasodilator therapy in the absence of cardiogenic shock can lead to earlier amelioration of symptoms, especially in those who do not respond to initial diuretics. Repeated monitoring of vital signs, body weight, electrolytes and creatinine levels is essential to minimize the risk of side effects of treatments. Noninvasive ventilation may reduce the need for endotracheal intubation in patients with severe ADHF and hypoxia at rest. Once the initial phase of heart failure treatment is completed, then the clinician should begin to focus on maximization of chronic heart failure therapy and discharge planning.

L’insuffisance cardiaque aiguë décompensée (ICAD) est un syndrome courant qui précède plus de 100 000 hospitalisations par année au Canada (d’une durée de plus de six à huit jours), ce qui en fait le trouble le plus coûteux chez les patients de 65 ans et plus. Plus de 85% des patients atteints d’ICAD consultent en raison d’un essoufflement et présentent des manifestations de surcharge de volume. Ces observations peuvent être variables chez les personnes âgées, ce qui complique le diagnostic. En fait, même dans les centres expérimentés, le traitement a une exactitude inférieure à 80%. Malgré les progrès dans le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique, les améliorations significatives de l’issue de l’ICAD sont très rares. L’évaluation et les traitements de base n’ont pas changé (diurétiques parentéraux rapidement, surveillance par électrocardiographie et de la saturation d’oxygène, administration d’oxygène d’appoint).La mesure des peptides natriurétiques chez les patients dont le diagnostic est incertain pourrait réduire le taux d’erreur de plus de 50%. Le recours à la thérapie vasodilatatrice en l’absence de choc cardiogène peut assurer une amélioration plus rapide des symptômes, notamment chez les personnes qui ne répondent pas aux diurétiques initiaux. La surveillance répétée des signes vitaux, du poids corporel et des taux d’électrolytes et de créatinine est essentielle pour réduire au minimum le risque d’effets indésirables des traitements. La ventilation non effractive peut réduire la nécessité d’intubation trachéale chez les patients atteints d’une grave ICAD et d’hypoxie au repos. Une fois la première phase du traitement de l’insuffisance cardiaque terminée, le clinicien devrait chercher à maximiser le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique et la planification du congé.

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