Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2732745 | Canadian Journal of Cardiology | 2007 | 7 Pages |
BackgroundTreatments for hypertension and dyslipidemia to prevent the development of cardiovascular disease compete for the same finite number of health care dollars. Therefore, the potential benefits of treating Canadians without cardiovascular disease or diabetes who would currently be targeted by the national treatment guidelines were estimated and compared.Study DesignCanadian Heart Health Surveys data were used to estimate the number of Canadians requiring intervention. The Cardiovascular Life Expectancy Model, a previously validated Markov model, was used to calculate the increased life expectancy and decreased morbidity associated with treating risk factors to target.ResultsAmong 8.44 million adults 40 to 74 years of age without cardiovascular disease or diabetes, it was estimated that approximately 2.33 million would require treatment for dyslipidemia and 2.34 million for hypertension. The estimated Framingham 10-year coronary risk averaged 12.4% versus 9.6%, respectively. Treating dyslipidemia was associated with an average increased life expectancy of 1.67 years and 1.81 years of life free of cardiovascular disease. Treating hypertension was expected to increase life expectancy by 0.94 years and years of life free of cardiovascular disease by 1.29 years. The population benefits associated with treating dyslipidemia or hypertension would be 2.5 million and 1.4 million person years of life saved, respectively. Overall, the person years of treatment required to save one year of life was estimated to average 20 years for dyslipidemia therapy and 38 years for hypertension.ConclusionsThe potential benefits associated with treating hypertension or dyslipidemia to prevent cardiovascular disease are substantial. However, compared with hypertension guidelines, dyslipidemia guidelines target higher-risk patients. Accordingly, given the relative efficacy of each treatment, the forecasted benefits associated with treating dyslipidemia are substantially greater than those associated with hypertension therapy.
HistoriqueLes traitements antihypertensifs ou hypolipidémiants qui visent à prévenir les maladies cardiovasculaires sont, comme toute autre mesure thérapeutique, en butte aux contraintes budgétaires qui prévalent en santé. C’est pourquoi les auteurs ont voulu évaluer et comparer les avantages potentiels du traitement prophylactique chez les Canadiens indemnes de maladie cardiovasculaire ou de diabète, mais néanmoins actuellement ciblés par les directives thérapeutiques nationales.Modèle De L’étudeLes données de l’Enquête canadienne sur la santé cardiovasculaire ont été utilisées pour estimer le nombre de Canadiens nécessitant une intervention. Le Cardiovascular Life Expectancy Model, un modèle de Markov déjà préalablement validé a été utilisé pour calculer l’augmentation de l’espérance de vie et la baisse de la morbidité pouvant découler d’une correction des facteurs de risque correspondant à des objectifs précis.RésultatsParmi les 8,44 millions d’adultes de 40 à 74 ans indemnes de maladie cardiovasculaire ou de diabète, on estime qu’environ 2,33 millions auraient besoin d’un traitement pour dyslipidémie et 2,34 millions, d’un traitement pour hypertension. Le risque coronarien moyen à dix ans estimé selon la méthode de Framingham a été de 12,4% et de 9,6%, respectivement. Le traitement de la dyslipidémie a été associé à une augmentation moyenne de l’espérance de vie de 1,67 an et à 1,81 an de vie sans maladie cardiovasculaire. Le traitement de l’hypertension pour sa part permettrait une augmentation de l’espérance de vie de 0,94 an et 1,29 an sans maladie cardiovasculaire. Pour la population, les avantages d’un traitement hypolipidémiant ou antihypertensif correspondraient donc à 2,5 millions et 1,4 million d’années de vie-personnes sauvées, respectivement. Globalement, les années-personnes de traitement nécessaires pour sauver une année de vie ont été estimées à une moyenne de 20 ans pour le traitement de la dyslipidémie et de 38 ans pour l’hypertension.ConclusionsLes avantages potentiels associés au traitement antihypertensif ou hypolipidémiant dans le but de prévenir les maladies cardiovasculaires sont substantiels. Par contre, comparativement aux directives antihypertensives, les directives hypolipidémiantes ciblent des patients à risque plus élevé. Par conséquent, compte tenu de l’efficacité relative de chaque traitement, les avantages escomptés du traitement de la dyslipidémie sont substantiellement plus grands que les avantages attendus du traitement antihypertensif.