Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2732869 | Canadian Journal of Cardiology | 2006 | 7 Pages |
Cardiovascular nuclear medicine uses agents labelled with radioisotopes that can be imaged with cameras (single-photon emission tomography [SPECT] or positron emission tomography [PET]) capable of detecting gamma photons to show physiological parameters such as myocardial perfusion, myocardial viability or ventricular function. There is a growing body of literature providing guidelines for the appropriate use of these techniques, but there are little data regarding the appropriate timeframe during which the procedures should be accessed. An expert working group composed of cardiologists and nuclear medicine specialists conducted an Internet search to identify current wait times and recommendations for wait times for a number of cardiac diagnostic tools and procedures, including cardiac catheterization and angioplasty, bypass grafting and vascular surgery. These data were used to estimate appropriate wait times for cardiovascular nuclear medicine procedures. The estimated times were compared with current wait times in each province.Wait time benchmarks were developed for the following: myocardial perfusion with either exercise or pharmacological stress and SPECT or PET imaging; myocardial viability assessment with either fluorodeoxyglucose SPECT or PET imaging, or thallium-201 SPECT imaging; and radionuclide angiography. Emergent, urgent and nonurgent indications were defined for each clinical examination. In each case, appropriate wait time benchmarks were defined as within 24 h for emergent indications, within three days for urgent indications and within 14 days for nonurgent indications.Substantial variability was noted from province to province with respect to access for these procedures. For myocardial perfusion imaging, mean emergent/urgent wait times varied from four to 24 days, and mean nonurgent wait times varied from 15 to 158 days. Only Ontario provided limited access to viability assessment, with fluorodeoxyglucose available in one centre. Mean emergent/urgent wait times for access to viability assessment with thallium-201 SPECT imaging varied from three to eight days, with the exception of Newfoundland, where an emergent/urgent assessment was not available; mean nonurgent wait times varied from seven to 85 days. Finally, for radionuclide angiography, mean emergent/urgent wait times varied from two to 20 days, and nonurgent wait times varied from eight to 36 days. Again, Newfoundland centres were unable to provide emergent/urgent access.The publication of these data and proposed wait times as national targets is a step toward the validation of these recommendations through consultation with clinicians caring for cardiac patients across Canada.
La médecine nucléaire cardiovasculaire utilise des substances marquées par des radioisotopes que des caméras (tomographie par émission de photon unique [TEPU]) ou des appareils de tomographie (tomographie par émission de positrons [TEP]) peuvent transformer en images par la détection de photons gamma pour montrer différents paramètres physiologiques comme la perfusion myocardique, la viabilité du myocarde ou le fonctionnement ventriculaire. On trouve de plus en plus, dans la documentation médicale, des lignes directrices sur l’utilisation appropriée de ces techniques, mais il existe peu de données sur le moment approprié du recours à ces techniques. Un groupe de travail composé de cardiologues et de spécialistes en médecine nucléaire a fait de la recherche dans Internet pour relever les délais d’attente actuels et les recommandations sur le sujet concernant différents examens de diagnostic et différentes interventions en cardiologie, notamment le cathétérisme cardiaque et l’angioplastie, ainsi que le pontage coronarien et la chirurgie vasculaire. Les données recueillies ont servi à évaluer des délais d’attente acceptables en vue d’interventions en médecine nucléaire cardiovasculaire. Les délais établis ont été comparés aux temps d’attente actuels dans chaque province.Des points de repère quant aux délais d’attente ont été élaborés pour les examens suivants : la perfusion myocardique avec épreuve d’effort physique ou médicamenteuse et imagerie par TEPU ou TEP; l’évaluation de la viabilité du myocarde par TEPU ou TEP au fluorodésoxyglucose ou par TEPU au thallium 201, de même que l’angiographie isotopique. Des indications associées à différents degrés d’urgence : très urgent, urgent, non urgent, ont été établies pour chacun des examens cliniques. Dans les tous les cas, les points de repère en vue de délais d’attente acceptables ont été fixés comme suit : 24 h ou moins pour les indications très urgentes; 3 jours ou moins pour les indications urgentes et 14 jours ou moins pour les indications non urgentes.Des écarts importants ont été observés entre les provinces en ce qui concerne l’accès à ces interventions. Par exemple, les temps d’attente moyens en vue d’une imagerie de perfusion myocardique dans les cas très urgents ou urgents variaient de 4 à 24 jours et ceux dans les cas non urgents, de 15 à 158 jours. L’accès à l’évaluation de la viabilité du myocarde était limité en Ontario seulement, et l’examen au fluorodésoxyglucose n’était offert que dans un centre. Les temps d’attente moyens en vue d’une évaluation de la viabilité du myocarde par TEPU au thallium 201 dans les cas très urgents ou urgents variaient de 3 à 8 jours, sauf à Terre-Neuve où il n’était pas possible d’offrir l’examen pour les indications très urgentes ou urgentes; les temps d’attente moyens dans les cas non urgents variaient de 7 à 85 jours. Enfin, les temps d’attente moyens en vue d’une angiographie isotopique dans les cas très urgents ou urgents variaient de 2 à 20 jours et ceux dans les cas non urgents, de 8 à 36 jours. Encore une fois, les centres de soins à Terre- Neuve ne pouvaient offrir l’examen dans les cas très urgents ou urgents. La publication des présentes données et des délais d’attente proposés comme cibles nationales constitue un pas vers la validation des recommandations formulées, dans le cadre d’une consultation, par des cliniciens soucieux du soin des patients cardiaques, partout au Canada.