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2890937 Archives of Cardiovascular Diseases Supplements 2010 8 Pages PDF
Abstract

RésuméPourquoi et comment traiter la fibrillation atriale ? Cette question a paru simple pendant de nombreuses années : la fibrillation atriale, trouble du rythme cardiaque, doit être traitée par des médicaments anti-arythmiques, tant qu’ils peuvent être efficaces. Les effets secondaires de ces médicaments, comme le bénéfice fréquemment apporté par un simple traitement bradycardisant a amené à discuter il y a une dizaine d’années deux stratégies thérapeutiques, réduire ou ralentir. Mais ce choix largement mis en avant dans les précédentes recommandations thérapeutiques, apparaît aujourd’hui réducteur. En 2010 on peut sans doute proposer deux objectifs thérapeutiques, traiter les symptômes et traiter le risque cardiovasculaire associée à la fibrillation. La gêne symptomatique entraînée par l’arythmie doit être toujours évaluée chez nos patients, volontiers selon la classification récente EHRA. Parallèlement la fibrillation fait partie du continuum cardiovasculaire, et constitue un marqueur de risque supplémentaire : il apparaît certain que le contrôle de ce risque supplémentaire associé à la fibrillation ne dépend pas uniquement du traitement de l’arythmie proprement dite.

SummaryWhy and how to treat atrial fibrillation? This question seemed simple for many years: atrial fibrillation, a cardiac arrhythmia, should be treated with antiarrhythmic drugs, as long as they can be effective. Side effects of these drugs, as good benefit often provided by a simple bradycardic treatment led to discuss it some 10 years ago 2 therapeutic strategies: rhythm control or rate control. But this choice widely highlighted in the previous guidelines, now seems simplistic. In 2010 we can probably offer two therapeutic goals, treat symptoms and treat cardiovascular risk associated with atrial fibrillation. The discomfort caused by symptomatic arrhythmia should always be assessed in our patients, as by the recent EHRA classification. Meanwhile fibrillation is part of the cardiovascular continuum, and is a marker of an additional risk: it appears certain that the control of this additional risk does not depend solely on the treatment of the arrhythmia itself.

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